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OGM : aucun risque, selon la conseillère scientifique de la Commission

Agroécologie  |    |  Euractiv.fr

Les OGM ne présentent pas plus de risques que leurs équivalents conventionnels, a déclaré Anne Glover, lors d'un entretien accordé à EurActiv Bruxelles.

Remettre sur le tapis le débat sur les OGM risque d'irriter les États qui ont mis en place certaines interdictions. C'est pourtant ce qu'a fait Anne Glover, conseillère scientifique principale de la Commission depuis le début de l'année. Pour elle, le principe de précaution n'est plus de rigueur.

"Il n'existe aucun cas concret d'impact négatif sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement, a déclaré Mme Glover à EurActiv Bruxelles. C'est une preuve assez convaincante. J'irai donc jusqu'à dire que les OGM ne présentent pas plus de risques que les produits conventionnels".

Cependant, la scientifique a voulu nuancer ses propos, en affirmant qu'elle ne faisait pas la promotion des cultures controversées. Dans tous les cas, manger comporte des risques, selon elle : "Nous oublions souvent que la plupart des plantes sont toxiques. Ce ne sont que la cuisson et les quantités que nous consommons qui les rendent comestibles."

Raréfaction des ressources

Mme Glover a aussi adressé une pique aux Etats qui interdisent les OGM, en affirmant que les preuves scientifiques devraient jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration des politiques. "Je pense que nous pourrions vraiment avancer en Europe si nous obligions les décideurs à se justifier lorsqu'ils rejettent une preuve", a-t-elle ajouté.

Elle estime nécessaire que les OGM et les autres avancées scientifiques soient exploités pour trouver des solutions...

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Réactions12 réactions à cet article

Ben voyons... D'un côté ils coullent Kokopelli. De l'autre, ils veullent nous imposer les OGM. Pour notre plus grand bien... bien sur. On n'en doute pas. Demandez aux paysans latinos ou indiens ce qu'ils en pensent. Ou comment mettre le monde au service d'obscurs intérêts financiers. Pour notre plus grand bien... bien sur.

Gwladys | 26 juillet 2012 à 08h20 Signaler un contenu inapproprié

"Il n'existe aucun cas concret d'impact négatif sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement, a déclaré Mme Glover à EurActiv Bruxelles. C'est une preuve assez convaincante. J'irai donc jusqu'à dire que les OGM ne présentent pas plus de risques que les produits conventionnels".
eh oui, quand on n'a pas les moyens pour étudier les impacts diffus, ce n'est pas étonnant que nous ne puissions pas en voir les effets !

jesuispaysan | 26 juillet 2012 à 09h48 Signaler un contenu inapproprié

Premier exemple, la simple destruction des sols par les pesticides engendrée par l'utilisation des OGM a un impact extrêmement négatif sur l’environnement. Alors soit notre amie Glover ne comprend pas du tout ce qu'elle raconte, soit on nous prend vraiment pour des abrutis finis !!

Dans les deux cas on n'avance malheureusement pas dans la bonne direction, ça fout les boules....

freud | 26 juillet 2012 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

Etrange Etrange, Anne Glover n'a donc pas lu toutes les Etudes de plus en plus nombreuses qui montrent l'impact négatif des OGMs????
Les Américains eux-mêmes commencent à faire marche arrière.

On peut se demander quel lobby la finance? ou plutot (c'est plus déontologique ces temps-ci) quel lobby paie ses vacances, week-end, déplacement en avion, petites dépenses de bouches et d'habits, etc ????

arthur duchemin | 26 juillet 2012 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié

Cette "conseillère scientifique" doit faire partie de la "secte" qui pense que les scientifiques ont toujours raisons, donc que c'est eux qui devraient gouverner le monde. Mais ils oublient que la vérité d'un jour est trés souvent mise à mal par d'autres scientifiques qui aprés avoir été décriés par l'établissement finissent par avoir raison. Comme disait Georges Clemenceau: "Il sait tout mais rien d'autre", nos scientifiques actuels sont extrémement savant sur trés peu de choses, donc ils ne devraient pas intervenir dans les choix de société car le développement des cultures OGM est un choix de société avec un risque de marche arriére impossible. Une fois que les milliers de semences différentes encore disponibles sur notre terre (pour trés peu de temps si on laisse faire Monsanto et consort), auront disparues car plus cultivées, ou bien seront la propriété de quelques groupes, fini la diversité des paysages, la diversité des goûts,... Ce choix ne doit pas être entre les mains de technocrates ou d'experts plus ou moins indépendant mais doit faire l'objet d'une consultation citoyenne.

Duport claude | 26 juillet 2012 à 15h34 Signaler un contenu inapproprié

Cet article d'Euractiv n'est pas terrible, et cette dame ne s'exprime pas bien. Le journaliste aurait du reste pu faire l'effort de redresser les phrases bancales... Mais le respect du lecteur se perd...

La traduction française est choquante.

«Pour elle, le principe de précaution (PP) n'est plus de rigueur» n'est pas du tout une position de principe de Mme Glover comme le laisse entendre le texte français. Une phrase approchante vient dans l'original anglais comme la conclusion tirée de « Il n'existe aucun cas concret d'impact négatif... » (une déclaration du reste amputée dans la traduction).

Cette conclusion sur le PP est stupide, et je l'écris d'autant plus volontiers que je n'ai aucune aversion pour la transgénèse et ses produits (les OGM).

Certes, il n'existe aucun cas concret d'impact négatif. C'est que l'ensemble de la filière a été responsable et qu'il n'y a pas eu d'erreur ou d'imprudence dépassant le stade du laboratoire.

La réglementation fort pointilleuse oblige les producteurs d'OGM à des contrôles minutieux de sorte que, en fait, les OGM sont plus sûrs que les variétés conventionnelles, pour lesquelles il existe des exemples de « boulette » (la pomme de terre Lenape par ex.).

Le principe de précaution reste « de rigueur ». Ce qui ne l'a jamais été, c'est l'hystérie travestie en principe de précaution. Et le mensonge.

Wackes Seppi | 27 juillet 2012 à 02h08 Signaler un contenu inapproprié

taper sur Google étude sur les ogm, en liste un article greenpeace.
Le professeur Gilles Eric Seralini ,biologie moléculaire,université de Caen, invité au luxembourg en janvier 2010. pas encore avant hier , mais déjà hier !
Oui il semble que certaines études soient inquiétantes, et cela ressemble aux polémiques d'il y a 20 ans dans les hopitaux , il n'y a pas d'infections nosocomiales...tant que nous ne les cherchons pas!
Ignorance , bétise , cupidité, je ne sais la motivation de ces gens mais il serait grand temps que nos politiques prennent des décisions avec maturité et en ayant pour objectif le long terme. Mettons clairement sur la table les problèmes , il faut nourrir de plus en plus de monde...il faudra bien réguler un jour, les populations, l'énergie, la nourriture.
L'humain a besoin de murir, donnons aussi la parole aux philosophes en face des scientifiques, osons réfléchir sans équation , juste avec humanité.

Cabilou | 01 août 2012 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

Suffit de demander aux rats de labo de Caen ce qu'ils en pensent, ils en savent plus sur le sujet que la conseillère scientifique de la Commission...

Moich | 20 septembre 2012 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

Suffit de lire la presse qui se respecte, celle qui ne se contente pas de rabâcher le discours apocalyptique de Séralini, mais qui recueille l'avis d'autres scientifiques, en fait plus compétents que lui, pour comprendre que vous avez encore été mené en bateau.

« Une partie de pêche statistique », Tom Sanders, chef de la recherche en nutrition, King's College London.

« L'immortalité n'est pas une alternative », Tom Sanders.

« Ces résultats ne valent pas un clou », Anthony Trewavas, Université d'Édimbourg.

« Ils ont montré que les vieux rats développent des tumeurs et meurent. C'est tout ce que l'on peut conclure. » Mark Teste, Université d'Adélaïde, Australie.

Et le pire des insultes, y compris à l'honneur de la recherche française, est encore à venir.

Wackes Seppi | 20 septembre 2012 à 14h26 Signaler un contenu inapproprié

- Mme Anne Glover, conseiller scientifique principal de la Commission européenne dit "Je pense que nous pourrions vraiment avancer en Europe si nous obligions les décideurs à se justifier lorsqu'ils rejettent une preuve"... On va donc enfin pouvoir avancer, madame.
- J'ai lu que l'on ne peut plus considérer que c'est la dose qui fait le poison, des doses infimes pouvant être plus toxiques que des doses massives, car n'intervenant pas aux mêmes couches du métabolisme.
--Alors je fais fi des doutes sur une étude qui met à mal les OGN par des surement très grands spécialistes de la question...
--Et je me demande à combien de générations cette population de rats contaminés va pouvoir survivre , ou si elle va à l'extinction, ou si la sélection naturelle va permettre une mutation qui lui permettra enfin de compte de résister. Question idiote ? peut-être... peut-être pas... faisons le test sur plusieurs millions d'individus. Allez : génération #1, c'est parti ! (eh oui, c'est en cours, et c'est pas sur des rats)

Brisavion | 20 septembre 2012 à 17h10 Signaler un contenu inapproprié

Très très curieux effectivement la condamnation de Kokopelli... en totale contradiction avec l'avis de l'avocat général !
Voir les articles de 80 à ... et les conclusions. Surprenant ! (ou pas ?)
http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=118143&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=120580
et voir leur site pour comprendre aussi. Je suis très inquiet pour la biodiversité en Europe.

Brisavion | 23 septembre 2012 à 20h55 Signaler un contenu inapproprié

«J'ai lu que l'on ne peut plus considérer que c'est la dose qui fait le poison»?

Cherchez de meilleures sources. Celles qui ne font pas plier le raisonnement à l'idéologie.

«Et je me demande à combien de générations cette population de rats contaminés va pouvoir survivre»?

Je cherche encore des informations sur la disparition des rats dans les pays producteurs d'OGM. C'est peut-être de l'ironie grinçante et méchante, mais quand on est confronté aux messages apocalyptiques de M. Séralini et de ses comparses, on peut bien commencer par faire marcher son bon sens.

«Très très curieux effectivement la condamnation de Kokopelli»?

Non, Madame/Monsieur. D'une part, Kokopelli n'a pas été condamné par la CJUE. Celle-ci n'a rendu qu'un arrêt indiquant au tribunal français (la Cour d'appel de Nancy) comment interpréter et appliquer le droit de l'Union. Et, d'autre part, la Cour n'est pas tenue de suivre l'avis de l'avocat-général. Toutes les théories du complot sont dénuées de tout fondement.

«Je suis très inquiet pour la biodiversité en Europe»?

Je le serais bien davantage au vu du comportement incivique de Kokopelli qui prône le non-respect de toutes les règles qui font la sécurité semencière en Europe.

Wackes Seppi | 24 septembre 2012 à 12h44 Signaler un contenu inapproprié

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