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OGM : les cultures sont reparties à la hausse en 2016

Les cultures génétiquement modifiées ont augmenté en 2016, atteignant 185,1 millions d'hectares, selon l'Isaaa. Le nombre de pays cultivateurs a cependant baissé, passant de 28 à 26. Le Burkina Faso et la Roumanie ont cessé les cultures GM en 2016.

Infographie  |  Agroécologie  |    |  S. Fabrégat
OGM : les cultures sont reparties à la hausse en 2016

En 2016, les surfaces cultivées avec des organismes génétiquement modifiés (OGM) ont retrouvé, et même dépassé, les niveaux de 2014. L'année dernière, 185,1 millions d'hectares étaient cultivés avec des plantes GM, dans 26 pays, selon le rapport annuel (1) publié par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (Isaaa). Selon Inf'OGM (2) , qui a comparé ces données avec celles obtenues auprès de plusieurs gouvernements ou administrations, ces chiffres sont surestimés.

Le Honduras, qui n'en avait pas cultivé en 2015 mais qui en avait planté les années précédentes, s'est remis à la culture du maïs GM. En revanche, deux pays ont cessé de cultiver des OGM : la Roumanie et le Burkina Faso, qui cultivaient respectivement du maïs et du coton. L'Egypte en 2013 et Cuba en 2015 ont également cessé la culture d'OGM.

Dans un grand nombre de pays, les surfaces d'OGM ont diminué. Mais selon l'Isaaa, cela est dû aux bas prix mondiaux du coton, à "la faible profitabilité du soja et de la compétition avec le maïs au Paraguay et en Uruguay ; [aux] stress environnementaux (sécheresse/submersion) dans les plantations de soja en Afrique du Sud, Argentine et Bolivie ; [à] la perception négative de biotechnologie en Chine ainsi qu'[aux] exigences onéreuses en matière de déclarations en République tchèque qui ont fait que les agriculteurs en Roumanie cessent de planter des cultures GM en 2016".

Les cultures GM se diversifient, avec des plantations de betterave sucrière, de papaye, de courge, d'aubergine, de pomme de terre et désormais d'ananas. L'Isaaa annonce l'arrivée sur le marché de pommiers GM en 2017 et des recherches sur le riz, la banane, le blé, le pois chiche, le pois d'Angol, la moutarde et la canne à sucre. Quatre cultures continuent cependant à dominer : le soja, le maïs, le coton et le colza. "En se basant sur la superficie mondiale individuelle, 78% du soja, 64% du coton, 26% du maïs et 24% du colza étaient des plantes GM en 2016", indique l'Isaaa.

1. Télécharger la synthèse sur la situation mondiale des plantes GM commercialisées en 2016
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-28975-ogm-monde-isaaa.pdf
2. Consulter l'article d'Inf'OGM
https://www.infogm.org/6225-isaaa-surfaces-ogm-le-doute-est-permis

Réactions1 réaction à cet article

Pour le Burkina faso ou j'ai travailler deux ans , l’arrêt du coton GM est provisoire.Les variétés de cotons GM utilisées ne correspondaient pas a leurs marché habituel (longueurs de fibre et surtout la couleur qui n'était pas asser "blanche") ce qui a provoquer une baisse des prix a la vente de leur production pour non correspondance au cahier des charge qu'ils avaient avec leurs acheteurs habituel.
Le trait GM de leurs variété n'a rien eu a voir avec ce pb de commercialisation.
Le Burkina travail maintenant avec pour sélectionner un coton GM avec les caractéristiques (fibre ) correspondant a leurs marché.
Ils veulent profité dans le future des avantages techniques de ces variétés GM qu'ils ont pu constater: augmentation des rdt et surtout deux traitements insecticide au lieu de 9 en moyenne avec les variétés non GM.
Vous trouvez bien sur un peu partout dans les médias où les journaliste ne font pas leurs boulot des affirmations d'anti PGM qui utilisent l’arrêt du Burkina comme une preuve du non intérêt des PGM voir de leurs dangerosités. Les anti n'ont de toutes façons que des mensonges possible à raconter pour argumenter et entretenir leurs peurs idéologique.

yann | 12 mai 2017 à 09h08 Signaler un contenu inapproprié

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