Lors de ses vœux à la presse, le président du syndicat de producteurs a voulu désamorcer les critiques contre l'importation de maïs transgénique, attendue prochainement dans l'Hexagone.
Les pieds dans le plat. C'est la stratégie adoptée par Xavier Beulin, lors de ses vœux à la presse, merdredi 5 janvier, à propos du brûlant sujet des organismes génétiquement modifiés (OGM). Le tout nouveau président de la FNSEA a annoncé que dans les semaines à venir, la France serait destinataire de résidu de maïs transgénique en provenance des Etats-Unis.
L'importation de ces produits, destinés à l'alimentation animale, sont autorisés par l'Union européenne. Mais le président de la FNSEA, qui prévoit des «réactions» particulièrement fortes de la part d'«organisations non gouvernementales», a voulu anticiper les critiques.
« Il ne faut pas regarder ces sujets de manière dogmatique », a-t-il averti. Il a affirmé que ce type de maïs importés, meilleur marché que d'autres céréales plus coûteuses, pouvait permettre aux producteurs français de «retrouver une marge de compétitivité vis à vis de leurs voisins européens». Il a notamment cité l'Allemagne et le Danemark, où les OGM sont plus facilement acceptés par l'opinion qu'en France.
«Qu'avons-nous envie de faire avec notre élevage? Voulons-nous rester dans la course internationale, qui est redoutable?», a-t-il poursuivi. Affirmant qu'il voulait que l'agriculture française...
