Trop coûteuse et inefficace, selon les propos du ministère de la Santé malais, rapportés par Info'OGM, l'expérimentation lancée en janvier 2011 d'un lâché de 6.000 moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la dengue ne débouchera pas sur leur utilisation.
L'idée était d'utiliser la technique dite de l'insecte stérile : les moustiques mâles Aedes aegypti OGM engendrant une descendance non viable.
Créé dans les laboratoires de l'Université d'Oxford et l'entreprise Oxitec (1) , ces insectes génétiquement modifiés ont également été testés dans les îles Caïmans et au Brésil.
Le choix du ministère de la Santé malais devrait désormais se porter sur "des insecticides qui peuvent pénétrer dans les murs pendant plus de trois mois, couplés avec l'utilisation d'une pilule anti-moustique ou une peinture anti-moustique", ainsi qu'une campagne de sensibilisation, notamment pour tenter d'éliminer les points d'eau stagnante, selon Info'OGM. La peinture anti-moustique serait aujourd'hui en cours de test.