Ces dernières années, près de 10% des aliments pour animaux contrôlés avaient un étiquetage non conforme aux dispositions relatives aux OGM, estime la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui a publié, le 26 mars, un bilan de son plan de contrôle sur l'alimentation animale de 2012.
"Cette situation est essentiellement due à l'extension des cultures OGM hors de France et principalement dans les pays tiers, qui entraîne une augmentation des contaminations croisées et des impuretés botaniques dans les matières premières. Toutefois, l'action des services de contrôle a permis d'améliorer les pratiques des fabricants des aliments", indique le communiqué. En 2012, sur 111 établissements visités et 78 prélèvements effectués, dix avertissements, une injonction administrative et un procès verbal ont été dressés.
Quant à la présence de substances indésirables (dioxines, pesticides, métaux lourds, mycotoxines), la DGCCRF constate un taux de non-conformité sur 1,4% des prélèvements analysés sur les aliments pour animaux. Elle a donné en 2012, 17 avertissements sur 225 établissements visités.
Enfin, le contrôle de la présence de protéines animales transformées (PAT) dans les aliments pour animaux (354 établissements visités) n'a révélé aucune contamination. "En outre, les contrôles de l'allégation « 100% végétales, minérales et vitaminiques » se sont tous révélés conformes".