Après la demande de la société BASF de cultiver à des fins commerciales une pomme de terre génétiquement modifiée, Greenpeace réagit et estime que cette solution est une vision à court terme du problème du Mildiou, un parasite dévastateur pour ce type de culture.
"Les OGM ne sont pas une réponse adaptée, c'est en mettant en place des moyens durables, comme la rotation des cultures, que des solutions de long terme seront trouvées", a précisé l'ONG dans son communiqué. Greenpeace met également en avant que les enquêtes d'opinion montrent qu'une majorité des Européens est opposée aux aliments génétiquement modifiés.
Lundi 31 octobre, le groupe allemand de chimie avait demandé l'autorisation européenne de cultiver à des fins commerciales la Fortuna, une pomme de terre résistante au Mildiou. Selon BASF, cette pomme de terre sera principalement destinée à l'alimentation humaine et son introduction sur le marché pourrait intervenir dès 2014 ou 2015. Mais, tout dépendra de l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui sera chargée d'évaluer le risque de cet OGM sur la santé humaine et animale ainsi que sur l'environnement.