L'Institut national de la recherche agronomique (Inra) rapporte qu'une étude publiée dans la revue Nature du 13 juin 2012 "[met] en évidence l'impact positif de la culture à grande échelle du coton [génétiquement modifié] Bt sur un service écosystémique, la régulation biologique des bioagresseurs des cultures".
Réalisée en collaboration avec des chercheurs de l'Académie des sciences agronomiques de Chine à Beijing, l'étude menée par un chercheur de l'Inra de Sophia-Antipolis a "mis en évidence la corrélation de l'implantation de coton Bt (sur une période de 20 ans), et de la réduction concomitante de l'utilisation d'insecticides chimiques, avec un développement des populations d'auxiliaires des cultures". "En retour, une diminution des populations d'insectes ravageurs, non ciblés par le Bt, a été observée sur ces cultures", explique l'Inra, ajoutant que cela "pourrait aussi avoir des effets bénéfiques sur des cultures avoisinantes, non transgéniques, car la présence de coton Bt dans le paysage induit un accroissement des prédateurs dans d'autres cultures".