Selon le site Internet Inf'OGM, des chercheurs de l'université de Sherbrook (Québec) ont mis en évidence, pour la première fois, la présence de pesticides associés aux aliments génétiquement modifiés dans le sang de femmes enceintes, de foetus et de femmes non enceintes. Des herbicides à base de glyphosate ou de glufosinate et des protéines insecticides Cry1Ab ainsi que leurs résidus ont été retrouvés dans des prélèvements sanguins alors même que ''ces femmes, ainsi que leur mari, n'ont jamais travaillé au contact de pesticides et que leur régime alimentaire est annoncé comme typique d'une zone industrialisée du Canada''.
Les chercheurs en ont déduit que la présence de pesticides dans leur sang serait principalement issue de leur alimentation. Ils considèrent donc ''concevable que la majorité de la population y soit exposée via leur alimentation quotidienne'', du fait de la forte présence d'aliments GM (soja, maïs, pommes de terre...). Or, ''les désordres gynécologiques et obstétriques associés aux molécules chimiques présentes dans l'environnement ne sont pas connus''.