Les ministres français rappellent que les ministres de 12 Etats membres ont écrit à l'AESA, le 6 mai dernier, afin qu'elle réponde dans son évaluation aux questions des Etats membres quant aux impacts de la mise en culture du MON 810 (développement de résistances, effets sur les espèces non cibles…), pour que les méthodes d'évaluation soient renforcées, selon les conclusions du Conseil des ministres européens de l'Environnement du 4 décembre 2008, adoptées à l'unanimité. Les méthodologies ainsi demandées étant en cours de révision pour aboutissement en 2010, l'avis rendu par l'AESA n'a pas pu encore en tenir compte, estiment-ils.
Rappelons que dans un avis rendu public le 30 juin dernier, l'EFSA a jugé la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de la firme Monsanto sans risques pour la santé et l'environnement si des mesures appropriées sont prises pour éviter une contamination des lépidoptères, alors que six pays européens (l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Autriche, la Hongrie et le Luxembourg) ont choisi de suspendre la culture de cette variété de maïs au nom du principe de précaution.