Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Maïs MON 810: la France demande le respect des conclusions des ministres européens de l'Environnement

Agroécologie  |    |  C. Seghier
Suite à l'avis favorable de l'Autorité européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) sur le renouvellement de l'autorisation du maïs OGM MON 810, le gouvernement français a demandé le respect des conclusions ministérielles prises au niveau européens. Nous demandons que les conclusions du Conseil des ministres européens de l'Environnement soient respectées, indiquent les ministres du développement durable Jean-Louis Borloo et de l'Agriculture Bruno Le Maire, dans un communiqué commun.

Les ministres français rappellent que les ministres de 12 Etats membres ont écrit à l'AESA, le 6 mai dernier, afin qu'elle réponde dans son évaluation aux questions des Etats membres quant aux impacts de la mise en culture du MON 810 (développement de résistances, effets sur les espèces non cibles…), pour que les méthodes d'évaluation soient renforcées, selon les conclusions du Conseil des ministres européens de l'Environnement du 4 décembre 2008, adoptées à l'unanimité. Les méthodologies ainsi demandées étant en cours de révision pour aboutissement en 2010, l'avis rendu par l'AESA n'a pas pu encore en tenir compte, estiment-ils.

Rappelons que dans un avis rendu public le 30 juin dernier, l'EFSA a jugé la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de la firme Monsanto sans risques pour la santé et l'environnement si des mesures appropriées sont prises pour éviter une contamination des lépidoptères, alors que six pays européens (l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Autriche, la Hongrie et le Luxembourg) ont choisi de suspendre la culture de cette variété de maïs au nom du principe de précaution.

Réactions1 réaction à cet article

l'AESA est en règle

l'aesa doit réviser ses méthodes avant mars 2010. En attendant elle est en règle, et elle DOIT continuer à assumer son rôle d'ici là. Donc l'aesa est en règle et dans son rôle, les déclaration de Borloo &cie ne sont que de l'intox. Et rien ne dit que les méthodes de l'aesa seront révisée dans le sens d'en faire une beni-oui-oui des gouvernements obscurantistes. Le refus de Borloo n'a pas de base scientifique, il est politique et doit être assumé comme tel.

Capitaine Poltron | 06 juillet 2009 à 18h04 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires