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Actu-Environnement

ONG, syndicats, partis politiques réagissent contre la restructuration du fret ferroviaire

Dans un communiqué du 10 septembre, plusieurs associations de défense de l'environnement * et quatre confédérations syndicales déclarent faire ''front commun'' contre la restructuration du fret ferroviaire, à l'occasion du Grenelle de l'environnement. Le 5 septembre dernier, la direction de la SNCF a confirmé la poursuite de la restructuration du fret et, notamment, d'ici au 30 novembre, l'abandon du service fret de wagons isolés dans 262 gares, au profit de trains entiers.
Les représentants des organisations environnementales et des syndicats ont décidé de faire front commun dans l'atelier transports du Grenelle de l'environnement, afin de se dresser contre l'annonce de la fermeture de nombreuses gares de fret par la SNCF, a indiqué le communiqué. Les organisations signataires demandent au gouvernement et à la direction de la SNCF de surseoir à la décision de réduction de capacités humaines et d'infrastructures ferroviaires, et exigent un plan ambitieux de transfert du fret de la route vers le rail. Associations et syndicats s'inquiètent de la situation très préoccupante du fret ferroviaire qui est pourtant le mode de transport de marchandises le moins émetteur de gaz à effet de serre.Les organisations signataires ont élaboré une série de mesures dans le cadre du Grenelle : la définition d'un plan national de réduction du trafic routier, le classement du transport de fret ferroviaire, fluvial et par cabotage maritime au rang d'intérêt général, la planification du transfert modal vers les modes sobres en carbone, la mise en place d'une écoredevance sur le transport routier de marchandises , l'augmentation substantielle des financements publics permettant le développement des transports collectifs de voyageurs, la priorité au ferroviaire et au fluvial. Les signataires annoncent qu'ils prendront des décisions de mobilisation et d'action nécessaires, associant la population, pour faire valoir la prise en compte d'une politique écologiquement, économiquement et socialement responsable des transports.

Dans un communiqué du 12 septembre, Cap 21, parti écologiste présidé par Corinne Lepage déclare que cette restructuration fait face à une crise du fret ferroviaire dans un contexte européen d'ouverture à la concurrence des marchés qui oblige la SNCF à ramener l'activité fret ferroviaire à l'équilibre en abandonnant les trafics les moins rentables et en augmentant la productivité (perte de 260 millions d'euros en 2006). Cap 21 recommande d'abord ''de créer un réseau de fret dédié et prioritaire pour un transport combiné efficace organisé de manière cohérente à l'échelle de l'Europe''. La prise en compte des externalités environnementales doit permettre d'établir la vérité des prix et refléter tous les coûts réels du transport routier. Il faut en effet créer les conditions d'une véritable concurrence intermodale pour que la concurrence puisse réellement s'exercer. Taxe à l'essieu, éco-redevances d'usage, modulation des péages font partie des outils mobilisables pour cette correction. L'Etat doit prendre ses responsabilités en fixant clairement les objectifs qu'il assigne à la SNCF et à RFF en matière de fret ferroviaire, déclare le parti.

* Les Amis de la Terre, Réseau Action Climat – France, Greenpeace, WWF (membres de l'Alliance pour la planète), FNAUT, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, CGT, CFDT, CFE-CGC, FO.

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