Un accroissement des investissements dans ce domaine est crucial pour sauver des vies et des moyens de subsistance, a prévenu Ban Ki-moon dans un communiqué. Réduire les risques de catastrophes peut aider les pays à réduire la pauvreté, garantir le développement et s'adapter au changement climatique, a-t-il ajouté.
Selon le rapport, entre 1975 et 2008, ce sont 8.866 désastres qui ont tué 2.284.000 personnes. 236.000 personnes ont été tuées l'an dernier par plus de 300 catastrophes, alors que 200 millions d'autres ont été touchées directement, avec des dommages atteignant plus de 180 milliards de dollars, a souligné l'ONU.
Les risques de catastrophes naturelles sont en augmentation en raison de la dégradation de l'environnement, du changement climatique et l'urbanisation anarchique, menaçant les vies de centaines de millions de personnes à travers le monde.
Les pays à bas et moyens revenus sont les plus exposés aux catastrophes. Trois pays y sont particulièrement vulnérables et concentrent 75 % des risques de mortalité : le Bangladesh, la Chine et l'Inde. Les petites îles restent également les plus vulnérables et les moins capables de résister aux catastrophes naturelles.
Le rapport préconise de prendre des mesures pour limiter l'impact des catastrophes sur les populations tels que fournir des infrastructures et des terrains pour les populations pauvres des villes, protéger les écosystèmes et renforcer les conditions de vies dans les campagnes.
Article publié le 25 mai 2009