contre le pétrole, a indiqué M. Yvo de Boer. Les hydrocarbures occuperont encore pendant de nombreuses décennies une place centrale dans l'éventail des sources énergétiques, en raison notamment de la hausse de la demande mondiale. Mais ils devront être décarburés par des techniques efficaces. L'OPEP peut contribuer notablement à la solution , a-t-il ajouté. Si l'on développe et exploite les techniques voulues, les principaux combustibles fossiles continueront à être utiles , a déclaré M. de Boer. Ainsi, les pays exportateurs de pétrole n'ont pas à craindre le passage à une économie mondiale qui émet moins de carbone; en revanche, ils peuvent faire beaucoup pour que les négociations internationales sur le régime à mettre en place après 2012 soient lancées cette année.
Les négociations d'un nouvel accord international débuteront lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Bali en décembre. Elles devront s'achever en 2009 pour que l'accord puisse être ratifié avant la fin de la première période d'engagement au titre du Protocole de Kyoto, en 2012. Alors que M. de Boer s'adressait aux Ministres de l'énergie des pays de l'OPEP, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU analysait à Valence la synthèse des documents qu'il a publiés cette année.
*Les douze pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiennent leur troisième sommet des chefs d'Etat avec comme thème de discussions la fiabilité des approvisionnements en pétrole, la prospérité et la protection de la planète.
Article publié le 16 novembre 2007