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Les organismes de recherche européens s'allient pour trouver des alternatives aux pesticides

Les organismes de recherche européens s'allient pour trouver des alternatives aux pesticides

À l'occasion du Salon international de l'Agriculture à Paris, le 23 février, vingt-quatre organismes européens de recherche issus de seize pays se sont engagés pour créer une alliance de recherche européenne afin de « contribuer à trouver des alternatives à l'utilisation des pesticides chimiques à l'échelle du continent ».

Cette démarche est lancée à l'initiative de l'Institut français de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), de ses homologues allemands du centre de recherche sur le paysage agricole de Leibniz (Zalf), et du centre de recherche fédéral allemand sur les plantes cultivées (JKI). En France, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) figure aussi par les 24 organismes qui ont signé hier la déclaration d'intention « Pour une agriculture sans pesticide chimique (1) ». Amélie de Montchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, a assisté à la signature de cette déclaration, soutenue par les ministères français de l'Agriculture et de la Recherche.

Plusieurs pistes communes de recherche sont déjà envisagées par les signataires, précise l'Inrae. À savoir, mieux utiliser les approches agro-écologiques afin de développer des systèmes de production plus résistants aux maladies, et exploiter « le fort potentiel de la sélection végétale ». Il s'agit aussi de développer l'utilisation du numérique et des nouvelles technologies et agroéquipements.

« Cet engagement sans précédent », qui « fait écho au Pacte vert pour l'Europe » permet la mobilisation « de toute une communauté de recherche autour d'une vision partagée d'une agriculture sans pesticide chimique », souligne l'Inrae.

1. Accéder à la déclaration signée par les 24 organismes européens de recherche
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-35028-declaration.pdf

Réactions6 réactions à cet article

"mieux utiliser les approches agro-écologiques" : après des décennies d'égarements dignes d'apprentis sorciers et de massacre du patrimoine rural, reviendrait-on enfin aux fondamentaux de l'agriculture et à du vrai bon sens paysan ? Tout un programme, au sens propre comme au figuré, tant les basiques du métier se sont depuis longtemps perdus pour bon nombre d'agriculteurs dans les limbes de la chimie et de la mécanisation toutes puissantes et le culte de Saint Rendement.

Pégase | 24 février 2020 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié

Une bonne nouvelle ? Si on ne perd pas trop de temps au niveau politique pour prendre les bonnes décisions. Mais, rien n'est moins sûr !

ETPFR | 25 février 2020 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié

On peut aussi ramasser les doryphores à la main dans les champs de pomme de terre comme je l'ai pratiqué dans les années 50 et comme le faisaient mes aïeux des Monts du Lyonnais. On peut aussi ravoir des famines comme dans les années 1740-1780 !

glaudius92 | 25 février 2020 à 18h43 Signaler un contenu inapproprié

Ah, la Terre "qui ne ment jamais" et le "bon sens paysan", quelles belles valeurs ! C'était tellement mieux avant.
Avant quoi ?
Ils sont marrants les gens de l'INRA-E. Ne prétendent-ils pas déjà avoir tout trouvé pour affirmer la "sortie des pesticides" ?
Il faudrait les envoyer jeter des sorts - comme dans le bon vieux temps, aux vols de criquets en Afrique de l'Est...

Albatros | 25 février 2020 à 19h16 Signaler un contenu inapproprié

@ glaudius92 : vous vous affolez inutilement, avec le spectre de la famine brandi à bout de bras ! Car il est clairement démontré qu'on peut fort bien nourrir l'Humanité avec des produits agricoles issus de la seule agriculture biologique, donc en se passant de l'immense majorité des pesticides et notamment des plus dangereux pour l'Homme et l'environnement. La FAO déclare ainsi "Les documents et les expériences concrètes montrent que l'agriculture biologique a le potentiel de nourrir la planète si certaines conditions sont réunies." (cf http://www.fao.org/organicag/oa-faq/oa-faq7/fr/).
C'est donc avant tout une question de volonté politique, notamment en contrant les assauts inlassables des lobbies de l'agrochimie sur tous les décideurs du monde, mais aussi d'informer le public quant aux faits et démonter tout aussi inlassablement les multiples facettes de la désinformation produite par ces mêmes lobbies.

Pégase | 29 février 2020 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

les pesticides, c'est comme une drogue, difficile de croire que l'on peut s'en passer. Pourtant, les exploitations bio tournent bien il me semble... alors que les rendements agricoles en intensif plafonnent voir diminuent et se trouvent confrontées à des herbes ou insectes résistants ...
bon c'est vrai, contre ceux là on a la bombe atomique des néocotinoides pour tuer tout ce qui vole, marche, rampe,... les fongicides SDHI pour tuer tous les organismes par asphyxie cellulaire...
c'est vrai que pour les plantes on ose plus trop utiliser l'agent orange en Europe...
AAAAhhh le modernisme chimique de l'après guerre, on va le regretter quand on aura reconstitué des écosystèmes agroforestiers fonctionnels....
les famines de 1740 1780 sont liées à de fortes sécheresses de plusieurs mois et pour les nuées de criquets, on aura bien un ou deux bidons sous le coude au cas où.
plutot que de traiter par prévention avec les graines enrobées de pesticides et détruire les écosystèmes, i l faudra accepter un peu de baisse de rendrement et sortir la sulfateuse que si vraiment on a un risque de "famine"... ce qui n'est pas encore le cas à ma connaissance puisque deux tiers des surfaces de colza sont utilisées pour des biocarburants, on y rajoute du tournesol et des bettraves sucrières, soit 1.4 millions d'hectares... et en plus on achête des tourteaux de soja pour alimenter nos vaches alors que l'on pourrait utiliser du colza
on en reparle en 2050?

lameraboire | 01 mars 2020 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

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