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Actu-Environnement

Ours : les mesures d'effarouchement sont reconduites

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Les ministres en charge de l'environnement et de l'agriculture ont décidé de reconduire, jusqu'au 1er novembre prochain, l'expérimentation de mesures d'effarouchement de l'ours dans les Pyrénées. Ces mesures, initiées en juin 2019, sont reconduites par un arrêté interministériel publié le 13 juin au Journal officiel.

Deux catégories de mesures, destinées à prévenir les dommages par prédation sur les troupeaux, sont autorisées sous conditions : des mesures d'effarouchement simples à l'aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux, et des mesures renforcées consistant en des tirs non létaux.

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a émis un avis défavorable à l'unanimité contre le projet d'arrêté en mars dernier. La très grande majorité (97 %) des contributeurs à la consultation publique, qui s'est déroulée en mai, s'est également prononcée contre le texte. Malgré cela, le Gouvernement a décidé de ne pas le modifier. « La délivrance des dérogations permettant la mise en œuvre de l'effarouchement est conditionnée à l'utilisation des moyens de protection du troupeau, sauf si celui-ci est reconnu comme ne pouvant être protégé par le préfet », justifient les services du ministère de la Transition écologique en réponse à l'argument principal avancé par les opposants.

Plusieurs associations de protection de l'ours avaient annoncé leur intention d'attaquer l'arrêté devant le Conseil d'État s'il venait à être publié. Cette publication intervient dans un contexte particulier : la découverte, le 9 juin, d'un ours tué par balles dans l'Ariège, après la mort du mâle Cachou début avril. Les ministres de la Transition écologique et de l'Agriculture ont annoncé qu'une nouvelle feuille de route « Pastoralisme et ours » serait présentée début juillet. Elle devait confirmer l'engagement de l'État à ne pas procéder à de nouvelles introductions d'ours compte tenu de la dynamique favorable de la population. La population d'ours était estimée à 52 individus avant la mort des deux ours. La feuille de route doit aussi augmenter de 500 000 euros les moyens financiers destinés à la protection des troupeaux.

Réactions3 réactions à cet article

A quand des mesures d'effarouchement des braconniers ?
Nos gouvernants, friands de consultations publiques aux seules fins d'être dans les clous des obligations légales d'information environnementales du public, continuent de se mettre à dos l'écrasante majorité des gens. Ignorer superbement 97 % des contributeurs : on voit ici à quel point ces consultations sont foulées au pied par nos hauts fonctionnaires du moment qu'elles ne vont pas dans le sens voulu par une frange réactionnaire et menaçante de la chasse ou de l'intensification agricole.

Pégase | 15 juin 2020 à 17h16 Signaler un contenu inapproprié

@mr Pegase,
je rajouterais au terme braconnier toute personne garde-chasse compris qui pénêtre sur le territoire des ours, s'il s'approche c'est qu'il s'habitue à l'être humain et s'il chasse nos animaux domestiques c'est que ses proies sont hyper méfiantes à cause de l'homme je connais j'habite quasiment en forêt, il faut des mois après la chasse pour apercevoir cerfs et chevreuils à moins de 200m.
Et évidement il faut trouver une solution pour que l'ours reste chez-lui,
Bien marquer notre territoire par exemple cad parler son langage: ça pue l'humain ou les chiens = danger!

pemmore | 16 juin 2020 à 10h19 Signaler un contenu inapproprié

Pensez vous que l'avis d'un habitant de la Somme (ou département voisin) portant sur la réintroduction des ours, puisse avoir la même valeur que celui d'un habitant des Pyrénées Orientales (ou autre dép voisin) ? Une enquête nationale pour un sujet très localisé me semble pas adaptée.

jmf | 16 juin 2020 à 15h17 Signaler un contenu inapproprié

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