Agriculteurs, transformateurs, industriels, consommateurs. La conférence de Bruxelles sur la politique agricole commune après 2013, lundi 19 et mardi 20 juillet, a été l'occasion d'entendre des voix venant de tous côtés.
''Les agriculteurs se trouvent pris en tenaille'', a déploré le porte-parole des agriculteurs, le président de la Copa Padraig Walshe. Cet Irlandais a insisté sur la vulnérabilité des producteurs face à des marchés de plus en plus volatils. ''Les multinationales peuvent faire face à la volatilité. Ce n'est pas notre cas'', a-t-il affirmé.
Alors que le débat sur la compétitivité dans l'agriculture est très fort, le syndicaliste a affirmé qu'il était impossible de demander aux agriculteurs de ''produire des aliments de qualité à faible prix''. ''Le revenu moyen d'un fermier est deux fois moins élevé que dans les autres professions'', a-t-il rappelé, en soulignant que les deux tiers des agriculteurs dépendait des subventions européennes.
Padraig Walshe a également regretté la mise en concurrence des produits européens avec d'autres, dont la fabrication ne suit pas les règles communautaires. Une manière de dénoncer la récente réouverture des négociations entre l'UE et le Mercosur.
Bien-être des zones rurales
Au-delà des questions commerciales, des participants ont également défendu une PAC capable de soutenir les...