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Actu-Environnement

Le ministère de l'Ecologie se satisfait du futur paquet climat-énergie

Si le ministre de l'Ecologie semble satisfait des propositions de la Commission européenne concernant le paquet climat-énergie pour 2030, certaines associations dénoncent le manque d'ambitions.

Energie  |    |  D. Laperche

Alors que de nombreuses voix s'élèvent pour déplorer l'absence d'objectifs contraignants en matière d'ENR et d'efficacité énergétique du nouveau paquet climat-énergie, Philippe Martin, ministre de l'Ecologie "se félicite de la volonté d'afficher un objectif européen d'énergies renouvelables en 2030 dans la consommation énergétique de l'Union européenne, conformément au courrier qu'il avait adressé en décembre dernier à la Commission européenne avec ses homologues allemand, autrichien, belge, danois, irlandais, italien et portugais". La Commission européenne a proposé un objectif de 27% d'énergies renouvelables en Europe d'ici 2030.

L'avantage, selon le ministre de l'Ecologie : cette décision laisse à chaque pays la responsabilité de se fixer un objectif conforme à ses ambitions et à la trajectoire de son mix énergétique.

Par ailleurs, Philippe Martin et Thierry Repentin, ministre délégué aux Affaires européennes, ont souligné dans un communiqué que "les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de soutien au développement des énergies renouvelables sont essentiels pour donner un signal à long terme aux acteurs de l'énergie et aux investisseurs pour engager pleinement la transition énergétique européenne".

Une progression plus faible que pour la période 2007-2020

Pour le Syndicat des énergies renouvelables cependant, cet objectif de 27% d'énergies renouvelables à l'horizon 2030, traduit une progression plus faible que pour la période 2007-2020, "alors même qu'à l'horizon 2020, les filières des énergies renouvelables auront accompli une grande partie de leur courbe d'apprentissage".

"Il est plus important que jamais que l'Europe atteigne les 20% contraignants d'énergies renouvelables en 2020, pour lesquels la France s'est engagée à hauteur de 23%, déclare Jean-Louis BAL, Président du SER. Rappelons qu'au rythme actuel, qui nous conduirait à 17%, notre pays ne sera pas au rendez-vous".

Un effort prévisible de moins 5% par an de 2030 à 2050

Philippe Martin salue également la proposition de la Commission de baisser de 40% les émissions de gaz à effet de serre européennes d'ici 2030. "C'est l'objectif que le président de la République avait appelé de ses vœux dès la première Conférence environnementale en 2012 et qu'il a réitéré à de nombreuses reprises".

La portée de ce seuil à atteindre est toutefois loin de faire l'unanimité. "A supposer que l'UE atteigne l'objectif de -40% en 2030, il faudra encore diviser quasiment par trois les émissions de l'UE entre 2030 et 2050, déplore Maxime Combes, membre d'Attac France et de l'association internationale de technicien, experts et chercheurs (Aitec), ce qui revient à planifier une diminution de 5% par an de 2030 à 2050, contre à peine 1,3% par an jusqu'en 2030, et alors qu'un effort continu dans le temps permettrait de tabler sur un taux de réduction d'émissions plus raisonnable de 2,5% par an".

Les propositions de la Commission européenne seront discutées lors du Sommet européen des 20 et 21 mars à Bruxelles.

Réactions2 réactions à cet article

Que de pourcentages incompréhensibles!
Notre ministre devrait traduire ses chiffres en actions. Quelles industries devront fermer, combien d'éoliennes compte t il mettre en place et où, combien ce centrales électriques au charbon ou nucléaires va t il supprimer, combien de barrage va t il ériger?
Quelle sera la facture à payer? en milliards et en nombre de chômeurs
On peut toujours élucubrer dans des discours mais quel est le projet global qui nous permettrait de nous mobiliser car les réformes sont lentes et demandent du temps.

ITC 78 | 25 janvier 2014 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

Eh bien, si il est satisfait ce brave monsieur, grand bien lui fasse. On recasera tout le monde à l'ADEME ou chez les consultants qui calculent les bilans carbone.
Au fait, si on ne produit plus, il n'y aura plus rien à calculer pour ces pauvres gens: ça alors, on n'y avait pas pensé dites donc... On est dans la mouise.

Albatros | 30 janvier 2014 à 18h07 Signaler un contenu inapproprié

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