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Actu-Environnement

Parc éolien : « C'est mieux accepté lorsque c'est fait avec des professionnels du paysage »

Les parcs éoliens sont mal perçus par une partie de la population. Peut-être le seraient-ils mieux s'ils intégraient de façon plus cohérente l'aspect paysager. Entretien avec Odile Marcel, présidente du collectif Paysages de l'après-pétrole.

Entretien  |  Energie  |    |  B. Clarke

L'acceptabilité de l'éolien, terrestre ou maritime, est une question cruciale pour atteindre les objectifs de développement de la filière prévus dans l'actuelle Programmation pluriannuelle de l'Énergie. Cette PPE nécessite d'atteindre 2 gigawatts d'installations d'éoliennes terrestres par an, un rythme jamais encore atteint. Outre les leviers juridiques et réglementaires, la concertation peut aider à développer les parcs éoliens. Une approche par le paysage pourrait aussi faciliter les projets.

Les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) ont induit à leur apogée des changements dans le paysage. Avec la nécessité de faire évoluer le modèle énergétique vers des énergies moins polluantes, les paysages changent à nouveau et ce peut être un moyen de parler de transition énergétique avec les citoyens. Un ouvrage a été publié en juin 2021 « Paysage de l'après-pétrole », dont les auteures sont Armelle Lagadec et Mathilde Kempf, respectivement architecte et urbaniste. Elles retracent sept expériences européennes dans le cadre desquelles des territoires engagés dans une démarche paysagère ont facilité le développement de la transition énergétique.

Explications avec Odile Marcel, présidente du collectif « Paysage de l'après-pétrole », composé de spécialistes de l'aménagement, d'agronomes, d'urbanistes (architectes ou paysagistes) et d'experts en sciences humaines, sciences politiques…

Réactions7 réactions à cet article

les éoliennes doivent être à proximité des zones qui consomment le plus d'énergie donc pas dans les campagnes mais autour des villes et le long des voies TGV. C'est très moche une ville, avec des éoliennes autour ça ne sera pas plus moche mais ce sera beaucoup plus cohérent

laurent | 26 novembre 2021 à 09h17 Signaler un contenu inapproprié

Ceux qui veulent des éoliennes uniquement près des villes, le long des voies ferrées et autoroutes ne connaissent rien des contraintes s'appliquant au parc éoliennes. Et la première de ces contraintes est le respect d'une distance minimale de 500m aux habitations et zones destinées aux habitations. Si les éoliennes sont moches, que dire des centrales nucléaires ? pour rappel, il faut une transition énergétique et cela passe par l'éolien notamment. Donc, je suggère à ceux qui n'en veulent pas de réduire drastiquement leur consommation d'électricité

NadiaMed | 26 novembre 2021 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

Notons la parfaite objectivité de consultants paysagistes qui exigent l'intervention de paysagistes pour les études d'impact...
Cela devrait être la même chose pour des boîtes du secteur de la pharmacie qui exigent l'intervention de pharmaciens dans les études de mise sur le marché de médicaments.
Ah non, pour les écolos, c'est pas pareil...

Albatros | 26 novembre 2021 à 11h34 Signaler un contenu inapproprié

Les paysagistes sont rémunérés par les promoteurs . ,donc en rien indépendants "Qui paye les violons choisit la musique "

sirius | 02 juin 2022 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

l'éolien c'est une solution mais dans son principe; par contre vous ne dites rien des mécanismes industriels et financiers, de l'identité des opérateurs, de leurs relations avec l'Etat et enedis, qui ont pour conséquence de ne rien changer au système de distribution de l'énergie électrique et à son marché mondial.
Pourquoi actu-environnement ne parle t il pas des productions locales de l'électricité maîtrisées par les communautés qui la consomment ? Celle produite par les industriels bénéficie bien trop peu aux territoires auxquels la puissance publique les impose et pour tout dire leur nuit sur plusieurs plans?

Aquilon | 02 juin 2022 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié

Information aux professionnels du paysage qui accompagnent des projets éoliens et se heurtent à l'inacceptabilité sociale :
Afin de financer son bouclier tarifaire de 20 milliards d’euros, le gouvernement français a modifié les contrats passés avec les promoteurs éoliens et solaires. Ceux-ci, profitant de l’explosion des prix de l’électricité, réalisent actuellement des surprofits sur le dos des consommateurs et des contribuables.,Les montants que ces promoteurs devaient reverser à l’État en cas d’augmentation des prix sont désormais déplafonnés. Entre 15 % et 20 % des contrats passés avec la filière sont concernés.Cette mesure permet à l’État de récupérer une petite partie des 3 milliards d’euros de surprofits que cette industrie empochera sur les trois ans à venir.
Les promoteurs éoliens et solaires implantés en France participent ainsi très modestement encore au financement du bouclier tarifaire, au regard, notamment des 11 milliards d’euros perçus par la filière éolienne depuis 2003, payés par les consommateurs et les contribuables français.

DUC | 17 octobre 2022 à 14h24 Signaler un contenu inapproprié

Une centrale nucléaire produit beaucoup d'énergie, MAIS l'énergie nécessaire pour arriver à produire DÉPASSE TRÈS LARGEMENT l'énergie produite (extraction, enrichissement, construction et fonctionnement de la centrale, retraitement et enfouissement des déchets, sécurisation de l'approvisionnement à l'étranger et des sites nucléaires) ... c'est un gouffre énergétique et financier, on laisse aux générations futures des POUBELLES RADIOACTIVES qu'ils vont devoir gérer pendant des milliers d'années ... on ne sait pas démanteler une centrale ! . Pire encore, depuis la guerre en Ukraine, les sites nucléaires sont des cibles et un moyen de chantage énorme ! . Que faire ? Fermer et sécuriser les sites dès que possible et SURTOUT NE PLUS Y TOUCHER ! .

laurent | 17 octobre 2022 à 15h01 Signaler un contenu inapproprié

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