Dès aujourd'hui, et jusqu'au 17 novembre, le public est invité à s'exprimer sur le futur parc national des Calanques. Pour ce projet engagé depuis près de quarante ans, "c'est une étape déterminante" se félicite dans la Provence le groupement d'intérêt public (GIP) en charge du premier parc périurbain en France.
Dans les mairies des sept communes concernées par le parc (Marseille, Cassis, La Ciotat, La Penne sur Huveaune, Carnoux en Provence, Ceyreste , Roquefort la Bédoule), les 600 pages du dossier et une quarantaine de cartes seront à disposition du public. Y figurera également l'avis de l'Autorité environnementale (AE) et les réponses qui y ont été apportées.
L'occasion pour les partisans comme pour les adversaires du projet d'exprimer leurs appréciations, suggestions et contre-propositions. À l'issue des consultations publiques, une synthèse sera rédigée et présentée fin janvier au GIP du parc. Il est peu probable que celle-ci bouleverse le projet, mais elle aura par contre "vocation à apporter des infléchissements sur tel ou tel point" selon le GIP.
En même temps, ce lundi, à la mairie de Marseille, une délibération du conseil municipal donnait son feu vert au projet de parc, tout en réclamant une réduction du périmètre du coeur marin et davantage de gouvernance locale.
