Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Vers un deuxième parc éolien offshore français au large du Calvados

Après un premier parc éolien prévu au large de la Côte d'Albâtre en 2009, un second parc pourrait voir le jour au large du Calvados en 2011. Confronté à la réticence des pêcheurs, le promoteur s'est engagé à favoriser la concertation en amont.

Energie  |    |  F. Roussel
   
Vers un deuxième parc éolien offshore français au large du Calvados
   
Pour atteindre le triple objectif fixé par l'Union européenne à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% à l'horizon 2020, gagner 20% en termes d'efficience énergétique et faire passer la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie à 20% d'ici à 2020, la France est contrainte à développer les énergies renouvelables : biomasse, solaire thermique, solaire photovoltaïque mais également l'éolien. Dans son arrêté du 7 juillet 2006 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d'électricité, la France prévoit de mettre en service 13.500 mégawatts (MW) d'éoliennes dont 1.000 MW en mer d'ici à 2010 et 17.000 MW d'ici à 2015 dont 4.000 MW en mer. Si l'éolien terrestre semble bien parti, propulsant la France au troisième rang européen derrière l'Allemagne et l'Espagne en termes de puissance installée en 2007, l'éolien offshore se développe en revanche plus modestement.

Un premier parc a été retenu suite à un appel d'offre du gouvernement passé en 2004. Le projet sera situé à environ 7 km au large de Veulettes sur mer en Seine-Maritime sur la Côte d'Albâtre. Avec une puissance totale de 105 MW, il sera capable de produire environ 300.000 mégawattheures (MWh) chaque année, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 150.000 habitants. Techniquement, 21 éoliennes seront implantées tous les 600 mètres en 3 lignes parallèles distantes de 1,6 kilomètres et ancrées à 23 mètres de profondeur en moyenne. Pour que ce projet d'éoliennes en mer soit définitif, il doit obtenir plusieurs autorisations administratives : une concernant la loi sur l'eau, une autre pour la concession d'utilisation du domaine public maritime et enfin le permis de construire. Ces autorisations sont délivrées à la suite d'une étude d'impact et d'une enquête publique. Cette dernière a d'ailleurs débuté le 28 janvier dernier et doit prendre fin le 29 février 2008 inclus. Selon l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie, les habitants semblent majoritairement favorables au projet contrairement aux pêcheurs locaux qui y voient une atteinte à leur zone de pêche.

Des problématiques similaires sont actuellement rencontrées par le promoteur d'un futur parc éolien offshore. La société WPD-offshore France envisage d'implanter un parc de 50 éoliennes au large de Port-en-Bessin dans le Calvados. De 5 MW chacune, ces éoliennes seront espacées de 800 mètres les unes des autres mais le lieu précis de leur implantation n'a pas encore été décidé. Attiré par l'un des meilleurs gisements de vent, ainsi que de fonds marins propices à de solides fondations, le promoteur parle d'un parc ambitieux et réaliste : ce parc, d'une capacité de 250 MW serait ambitieux car il pourrait ainsi contribuer à couvrir jusque 70% des besoins de la population du Calvados. Il serait aussi réaliste car la surface délimitée par les éoliennes ne représenterait pas plus d'1% à 2% de la baie de Seine.
A nouveau mal perçu par la communauté de pêcheurs qui y voit une cause supplémentaire à la réduction de leur zone de pêche, le projet n'est encore qu'à la phase de réflexion. Pour mettre toutes les chances de son côté et voir son projet accepté par les administrations locales, le promoteur déclare vouloir prendre toutes les précautions et le temps nécessaires. Pour décider de l'emplacement du parc, un groupe de travail composé de tous les acteurs et notamment des pêcheurs provenant des différents ports de la région a été mis en place. Nous sommes actuellement en pleine concertation du projet avec les pêcheurs qui ont antériorité sur la mer, explique le groupe dans un communiqué. Le groupe de travail a d'abord pour objectif de bien comprendre les implications d'un tel parc pour l'activité de pêche. Etant donné l'espacement entre les éoliennes, certains modes de pêche tels que les casiers, les filets fixes ou les lignes pourraient être autorisés dans le parc. D'autres aspects, tel que l'enrochement et les récifs artificiels que WPD se propose d'implanter au pied des éoliennes ont été plutôt bien perçus. L'autre tâche à laquelle s'est attelé le groupe de travail est de déterminer les zones à éviter et les zones plus favorables. Ainsi, les gisements principaux de coquille Saint Jacques ont d'ores et déjà été écartés, tout comme plusieurs zones bien connues où le chalutage est intense. Dans tous les cas, le promoteur assure d'installer le parc à plus de 8 km de la côte pour limiter l'atteinte au paysage : à 8 km, les conditions météorologiques le rendront le plus souvent invisible, explique WPD.
Pour compenser la perte d'activité que pourrait représenter l'implantation du parc, il est prévu que le promoteur paie une taxe de 30.000 euros par an et par éoliennes qui alimenterait un fond maritime géré par le département soit un total de 60 millions d'euros sur 20 ans pour les communautés locales. Ce fonds permettrait de financer des projets locaux destinés à faciliter la pêche au quotidien. WPD devra également payer une taxe de 30.000 euros par an aux communes concernées.

Dès que la zone la plus favorable sera confirmée, le travail de concertation avec les élus et les populations plus directement concernées reprendra afin de finaliser le positionnement, la forme du parc mais aussi afin de structurer la dynamique économique. Au final, l'objectif du groupe de travail et de WPD est de réaliser un véritable co-développement du parc qui pourra alors voir le jour en 2011.

Réactions13 réactions à cet article

Va falloir Accélérer la cadence....!?

1000 MW éolien offshore en 2010 et 4000 MW en 2015....! parait un doux rêve ? Avec nos 105 MW aujourd'hui lancés (?) à Veulettes...perspective d'un 2ème de 250 MW...le compte n'y est pas vraiment, vu le rythme où ces choses-là avancent !! va falloir drôlement accélérer le rythme d'avancement pour arriver aux objectifs. Tout en respectant tous les aspects, le côté implantation harmonieuse, la cohabitation avec les poissons, permettant même à ceux-ci de proliférer car embases propices...faut bien leur laisser la possibilité de se développer plutôt que surpêche....Bon courage aux Acteurs ! ''Rigueur mais pas Rigidité'' ! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91) | 07 février 2008 à 09h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:Va falloir Accélérer la cadence....!?

Vous avez raison Guydegif.

Je dirai même plus; il va falloir virer de bord et prendre la bonne direction.
Autrement on n'aura bientôt tout perdu : plus de poissons et pas assez d'électricité d'origine EnR.

Bien à vous, Jean Ogier

ogier.jean | 07 février 2008 à 10h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Va falloir Accélérer la cadence....!?

En concidérant que plusieurs pays européens veulent rapidement développer leur capacité de production d'électricité éolienne et que l'industrie ait des difficultés à produire la quantité d'éoliennes nécessaires, on peut dire qu'un virage est obligatoire... Affaire à suivre (sur de nombreuses années).

Anacuta | 07 février 2008 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Va falloir Accélérer la cadence....!?

Cela est une bonne chose, cela permettra au milieu aquatique d'avoir des espaces préservés car les quotas de pêches sont à la fois trop élevés et souvent pas respectés... et ne serviront plus à rien selon ce qu'à laissé entendre M. Sarkozy, quand la France prendra la présidence de L'UE pour 6 mois ! Vivement des notions obligatoires de développement durable pour les chefs d'Etats.

Jérôme | 07 février 2008 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié
Pourquoi tant d'espacement entre les éolienne?

Pourquoi a t-on tant d'espacement entre les éoliennes 800 m paraît être énorme! Ne peut on pas réduire cette emprise au sol. S'agit il d'une contrainte liée à la sécurité pour la navigation des bateaux, d'une contrainte liée aux turbulences engendrées par les pales (sur 800 m?) ou d'autres contraintes?
Merci de vos éclaircissements,

domi | 07 février 2008 à 13h57 Signaler un contenu inapproprié
Re:Pourquoi tant d'espacement entre les éolienne?

Cet espacement viens juste du fait que la veine de vent perd de son intensité au contact des éoliennes. Les placer trop près les unes des autres réduirais leur rendement.

violo | 07 février 2008 à 19h55 Signaler un contenu inapproprié
Et qu'e pense la faune locale ?

A-t-on étudié l'impact que ces éoliennes auront sur les animaux marins (oiseaux surtout) ?

RS | 11 février 2008 à 15h42 Signaler un contenu inapproprié
gaspillage

dire qu'un parc d'éoliennes peut satisfaire aux besoins de n personnes est un mensonges... avec 25% de disponibilité sur terre et à peine 40% en mer, l'eolien est une énergie d'appoint (couteuse et inutile en france où 90% de notre électricité est propre et économique, nous sommes de plus le plus gros producteur d'énergie renouvelable en Europe avec notre hydraulique !)
de plus l'eolien est en terme d'émission de gaz a effet de serre plus producteur que le nucléaire (mais un peu moins que le solaire) arretons de prendre les gens pour des cons (enfin pas les ecolos qui en sont de vrais !)

jacky | 17 février 2008 à 09h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:gaspillage

Pouvez-vous préciser votre message car je ne comprends pas tout.
Vous parlez de 25% et 40%, mais pour cent de quoi ?
En quoi l ' éolien produit-il du gaz à effet de serre ?
On ne demande qu' à vous croire, mais à priori je ne vois pas bien, s' agit-il de l' énergie utilisée pour la fabrication et l' installation des éoliennes où lors de leur transport ?
Pourquoi être pour où contre une énergie ?
Chaque énergie a ses avantages et ses inconvénients (le nucléaire produit beaucoup sans effet de serre mais il y a quand même les problèmes des déchets, de la sécurité et des lignes hautes tension).
Je pense quant à moi que toute piste est bonne à prendre sans sectarisme aucun.
Aucune solution n' est parfaite, mais en tout cas le "tout nucléaire" certainement pas la meilleure.
Je me réjouis donc plûtot de ce virage vers l' éolien (et j' habite non loin de 2 éoliennes), mais on pourrait peût-être développer d' autres pistes (économies, énergie marémotrice, fusion nucléaire dans le futur)
Que proposez-vous à la place des éoliennes, car l' énergie produite ne sera pas quantité négligeable ?

spoutnik | 23 février 2008 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:gaspillage

Tout d’abord je voudrais signaler que je suis physicien de formation, ayant travaillé une partie de ma carrière dans le nucléaire et je suis également professeur d’université et je donne un cours sur l’énergie et l’environnement dans plusieurs universités, Marne la vallée, Nancy, Artois et aussi à l’école des Mines de Nancy.
Le problème principal auquel nous devrons faire face est une augmentation importante de la consommation d’énergie d’ici 2050 (doublement à triplement) avec un accroissement plus important de la production électrique.
Actuellement les énergie fossiles fournissent plus de 60% de la production électrique, le nucléaire et l’hydraulique étant à peu près du même ordre, 17 à 19%, les énergies dites renouvelables ne représentent que quelques %...
Comment faire face ? il n’y a pas 36 solutions : ça sera principalement le charbon dont les réserves sont très importantes (plusieurs siècles). Il existent actuellement des solutions de centrales au charbon propres (cycle supercritique ou ultra supercritique, LFC, cycle combiné) avec séquestration du CO2. Les autres solutions sont le nucléaire et dans une plus faible part l’hydraulique.
Le nucléaire représente une solution efficace économique et écologique (la production de déchets radioactifs est extrêmement faible, en France, 10g par an et par habitant (comparativement au 3000 kg de déchets divers par habitant et par an), déchets que sont parfaitement maîtrisés et dont la production sera très fortement réduite dans les réacteurs de génération 3 et 4.
Quid de l’éolien ?
d’abord il n’y a pas d’énergie propre ni d’énergie gratuite (il faut tenir compte en effet de l’éco-bilan complet ; construction, utilisation et démantèlement). Pour l’éolien, il s’agit du béton, de l’acier nécessaire et qui coûte de l’énergie. Pour le photovoltaïque, la fabrication es cellules est très coûteuse, il lui faudra 15 ans pour restituer l’énergie nécessaire à sa fabrication !
Autre problème : le côté aléatoire de la production : 25% pour l’éolien terrestre, jusqu’à 40% pour l’off-shore et sans pouvoir la maitriser. De plus les capacités de production sont limitées et en aucun cas cette forme d’énergie ne pourra faire face à la demande !
Or l’énergie électrique ne se stocke pas, il faut ajuster la production avec la demande… Il faut donc des moyens de production de base (en France nucléaire), des moyens de production semi-base (quelques milliers d’heures par an, hydraulique, gaz, charbon)) et des moyens de pointe (quelques centaines d’heures) principalement par de l’hydraulique STEP, des TAG et du fioul. En aucun cas le renouvelable autre que l’hydraulique ne peut y participer de façon efficace
Je considère (comme tous les vrais experts) que l’éolien en France (et ailleurs) est une énergie inutile, coûteuse (50€/MWh soit le double du nucléaire) et sans réel intérêt… En tant que contribuable et usager EDF je ne vois pas pourquoi je devrais financer très fortement cette énergie.
Quant au solaire photovoltaïque, c’est une aberration économique (180€/MWh) et écologique qui n’a d’intérêt que dans des régions non alimentée en électricité… mais pas en France…
Dans 30 ou 40 ans peut être aura-t-on des cellules moins chères ? peut être mais pas pour l’instant !
Et ne dites pas que qu’il suffirait de consacrer plus de crédit à la recherche , c’est une simple question de physique, de géographie…

jacky | 27 février 2008 à 09h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:gaspillage

Bonjour,

Je viens de lire votre réponse, et je vous en remercie.
En effet, vous semblez très bien maitriser le sujet, et votre réponse est très complète.
J' apprécie votre raisonnement au niveau planétaire (et non franco-français).
Quelques remarques cependant:
1) Comment être certain des prévisions à long terme ?
Vous savez sans doute comme moi qu' elles sont toujours fausses car basées sur nos connaissances scientifiques actuelles; or d' ici 2050 des découvertes ou des décisions politiques peuvent bouleverser la donne.
2) Quel est votre point de vue sur la fusion thermonucléaire ?
Pensez-vous qu' elle ne sera pas au point en 2050 ou avant ?
3) Les dirigeants ou économistes qui nous gouvernent sont-ils à ce point stupides pour s' engager dans une énergie chère et non rentable (l' éolien) ?
J' imagine mal qu' ils y soient poussés par un quelconque lobby écolo !
Alors qu' elle est la vraie raison à votre avis ?
Un alibi écolo ?
Les directives européennes ? Stupides selon vous ?
Merci de m' éclairer sur ce dernier point.
Enfin si vous avez connaissance de livres ou autres au sujet de cette supercherie (car ça en serait bien une) merci de me fournir les références.
Cordialement.

spoutnik | 01 mars 2008 à 18h46 Signaler un contenu inapproprié
consommation par habitant

Pourquoi reproduire sans vérifier le calcul biaisé des fabriquants d'éoliennes qui considèrent qu'un babitant consomme 2000 kwh par an. Ces habitants ne travaillent pas, ne prennent pas le train, ne vont jamais dans un magasin ?. La réalité est qu'un français consomme 8000 kwh.
Pourquoi avoir peur de la vérité ?

villemartin | 23 juin 2008 à 16h02 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:gaspillage

Bonjour,
Je voudrais apporter quelques précisions :
- le coût du nucléaire ne prend en compte : ni le coût du démantèlement, ni le coût du traitement des déchets, ni le coût de la dépollution (quand on saura dépolluer)
- l'éolien nécessite certes de l'énergie : fabrication, transport, construction, démantèlement, mais il faut préciser tout de même que le coût du démantèlement est pris en compte dans le coût de l'éolien, et que la quasi totalité d'une éolienne est recyclable (acier, béton).
- L'éolien est une solution alternative aux énergies fossiles, en complément avec les autres solutions alternatives que sont le solaire PV, thermique, la géothermie, la biomasse, etc... En puissance de crête, moi je préfère l'éolien plutôt que le fioul...Par ailleurs il vente quand on a froid (chauffage), il fait soleil quand on a chaud (clim), de demander de plus?
- N'oublions pas le risque. L'objectif est de garantir une qualité de vie au moins égale à l'actuelle pour nous et les générations futures : Un attentat, une erreur humaine, un problème technique pourraient conduire à un accident nucléaire, qui non seulement auraient des répercussions sur l'environnement, mais aussi sur l'homme à long terme. Les énergies renouvelables ont cet avantage d'être beaucoup moins nocives pour la santé que les énergies fossiles (le nucléaire est une énergie fossile : l'uranium est une ressource non renouvelable qui sera également amenée à se faire rare..et chère!).
- Les énergies renouvelables permettent une production locale de l'énergie.
- Il n'y a aujourd'hui pas de solution miracle : l'éolien n'en est pas une, non plus le solaire ou le nucléaire, et certainement pas le charbon (on planque la poussière sous la moquette, jusqu'à quand?). Il faut développer l'ensemble des énergies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la pollution athmosphérique, la pollution des milieux naturels et notamment de l'eau et des sols, et REDUIRE SES CONSOMMATIONS D'ENERGIE.
Je suis bien triste de lire qu'une personne enseigne aux jeunes ce discours fermé et absolument pas durable. Je ne suis pas anti-nuclaire, ni pro-quoi que ce soit. Je suis juste ouverte aux solutions à LONG terme. Le nucléaire est pour moi une énergie de transition entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables. Elle nous laissera le temps de développer ces énergies renouvelables pour satisfaire nos besoins, et ceux des générations futures, mais en aucun cas elle est une solution d'avenir.

Rudolphe | 22 juillet 2008 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires