La propreté des espaces publics et la collecte des déchets est un enjeu environnemental pour éviter la pollution des espaces naturels et une condition au bien-vivre ensemble. À Paris, 5 000 éboueurs balayeurs et 700 conducteurs d'engins assurent la propreté de la ville. Et il y a fort à faire, en moyenne 3 000 tonnes de déchets à gérer chaque jour. Pas moins de 30 000 poubelles de rue, et la propreté de 1 600 km de rue et 2 900 km de trottoir, sont à la charge des agents d'entretien.
Les métiers de la propreté à Paris recrutent régulièrement, mais requièrent une forte motivation. « Il n'y a pas de niveau de diplôme attendu, mais ce sont des métiers très durs, car exigeant physiquement », admet Véronique Levieux, adjointe à la maire de Paris en charge des ressources humaines et du dialogue social.
La pénibilité des missions de nettoyage tend toutefois à diminuer, notamment grâce à des véhicules de propreté électriques plus efficaces, et plus confortables. Les métiers tendent ainsi à se féminiser, même s'ils restent en très grande majorité, assurés par des hommes.
Autre exigence de ce métier : la patience pour faire face aux incivilités du quotidien. Si de l'avis des agents d'entretien la propreté des rues s'améliore, il reste des points de difficulté dans un certain nombre d'arrondissements. « On peut s'améliorer, mais la question principale c'est comment faire pour que les rues ne soient pas resalies aussi vite », explique Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris en charge de la propreté et de la gestion des déchets. Et pour lutter contre les incivilités du quotidien, un allié vient les épauler : la verbalisation. Ce sont 145 000 PV qui ont été distribués en 2018 sur des sujets de propreté, allant du dépôt sauvage au mégot jeté dans le caniveau.