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Actu-Environnement

7,2 millions de logements passoires thermiques sont recensés en France

Bâtiment  |    |  R. Boughriet

L'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), un organe rattaché au ministère de la Transition écologique, a publié, le 22 juillet, ses dernières données relatives à la consommation énergétique des logements (1) au 1er janvier 2022. Son rapport prend en compte la méthode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) qui a été modifiée en juillet et en octobre 2021. Le calcul des étiquettes du DPE ne dépend plus uniquement de la consommation d'énergie primaire du logement mais intègre aussi une composante climatique en tenant compte des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les étiquettes DPE sont estimées sur l'ensemble du parc de logements à partir de 310 000 observations des DPE, collectées par l'Agence de la transition écologique (Ademe), sur la période de décembre 2021 à mars 2022 et des données fiscales.

Ainsi, sur les 30 millions de résidences principales que compte la France métropolitaine, au 1er janvier 2022, environ 5,2 millions de logements, soit 17 % du parc, seraient des passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE). C'est plus que les 4,8 millions initialement estimés par le gouvernement. L'étiquette D du DPE est la plus fréquente (32 % du parc) et les étiquettes C et E représentent respectivement 24 % et 22 % du parc. À l'inverse, seulement 1,5 million des résidences principales (5 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE).

La part des passoires énergétiques est plus élevée dans les résidences secondaires (32 %, soit 1,2 million de logements) et dans les logements vacants (27 %, soit 0,8 million de logements). Ce qui porte l'estimation du nombre de passoires énergétiques à un total de 7,2 millions de logements sur l'ensemble du parc.

À noter : un gel des loyers des logements classés F et G est prévu dès le 25 août 2022. En 2023, il sera aussi interdit de louer des logements à la fois étiquetés G au DPE et consommant plus de 450 kWh/m²/an d'énergie finale. En 2025, cette interdiction touchera l'ensemble des logements classés G, et, en 2028, ceux classés F considérés comme indécents, puis ceux classés E en 2034.

1. Télécharger le rapport de l'ONRE sur le parc de logements par classe de DPE au 1er janvier 2022
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-40085-onre-dpe-logements-passoires-thermiques-janvier-2022.pdf

Réactions4 réactions à cet article

"Mourir peut attendre" à l'image du dernier BOND, pourrait-être le facteur/matière de la pathologie immobilière, surtout quand la durée de vie peut atteindre 1 000 ans.
En fait l'absence de vision à moyen et long terme est toujours le point faible dans la construction, notamment en période de crise de logement, puis de crise de....commandes pour les acteurs du secteur. On peut noter aussi l'absence de passerelle entre la science et les acteurs de la construction, alors que l'on regorge de solutions dans les universités comme le souligne souvent un talentueux spécialiste de l'énergie.
Point rassurant : Enfin une prise de conscience collective d'actualité

CLAUDIUS | 26 juillet 2022 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Dans les appartements passoire c'est très souvent dans des immeubles anciens .La surface des pièces est réduite ainsi que les ouvertures des fenêtres .Les propriétaires ne sont pas des nantis .Faire des travaux dans un appartement dont les pièces sont situées au nord ,dans une rue étroite ,sans ascenseur ,sans possibilité de stationnement surtout lorsque les locataires ont des enfants en bas âge c'est de la concentration d'un maximum de soucis .

modus | 26 juillet 2022 à 11h52 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a pas que les logements anciens qui posent problème, je considère que les normes actuelles d'isolation sont trop faibles. Je m'explique: j'ai fait construire en 2018 et j'ai respecté les normes en matière d'isolation, or, je suis bien évidemment obligée de chauffer ,d'octobre à avril environ, pour atteindre une température moyenne de19 °C. Ce n'est pas normal, les normes devraient obliger à la construction de bâtiments à énergie positive cad qu'on ne chauffe pratiquement plus. C'est tout à fait possible , mais les gouvernements ,qui prélèvent des taxes sur l'énergie, n'ont pas voulu se priver de cette manne.il va bien falloir un jour se décider à relever ces normes car les nouveaux matériaux de construction le permettent.

gaïa94 | 28 juillet 2022 à 00h33 Signaler un contenu inapproprié

@ gaïa94 : puisque vous avez fait construire en neuf, il n'était pas interdit de dépasser les objectifs de la RT 2012, déjà obsolète, pour se caler sur le BBC. Intervient bien évidemment la question du coût de la construction et du budget dont on dispose alors. Mais on retrouve ensuite son investissement en se passant de chauffage (au moins une grande partie de l'année) et de rafraîchissement estival.

Pégase | 02 août 2022 à 12h29 Signaler un contenu inapproprié

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