L' opération vise à faire réagir les pouvoirs publics face aux risques sanitaires liés à cette pollution. Elle vient également de faire réagir la fédération France Nature Environnement (FNE) et sa fédération régionale, la FRAPNA qui rappelle les exigences qu'elle a portées devant le comité du plan national d'action à ce sujet. La lenteur des autorités à mener une étude globale d'imprégnation n'est plus acceptable au regard de l'urgence sanitaire et environnementale, estime la FNE dans un communiqué. Pour FNE, il est impératif de mener une étude en ciblant prioritairement les populations les plus exposées, à savoir les « travailleurs du PCB» (pêcheurs professionnels et de loisirs). Par ailleurs, la pollution n'étant pas limitée au Rhône, il convient de se pencher sur les populations des bassins les plus touchés (Moselle, Somme, baie de Seine), précise la fédération.
La fédération juge enfin nécessaire de dresser diagnostic complet de l'état de santé des sédiments en analysant la présence des métaux lourds, pesticides et autres polluants organiques persistants.
Article publié le 10 mars 2008