Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Pêche : la plainte de Bloom contre Hervé Berville est classée sans suite

Biodiversité  |    |  F. Gouty
Pêche : la plainte de Bloom contre Hervé Berville est classée sans suite

D'après les informations obtenues le 16 mai par l'AFP, la Cour de justice de la République a classé sans suite la plainte déposée envers le secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville. Sa commission des requêtes aurait argué que la plainte « ne comportait pas d'éléments de nature à caractériser une infraction ».

La plainte en question a été déposée, le 11 avril, par l'association Bloom. Cette dernière reproche à Hervé Berville d'avoir tenu des « propos graves qui ont provoqué la commission d'infractions et remis en cause les principes de dignité, de probité et d'intégrité auxquels sont tenus les membres du Gouvernement », en référence à la loi relative à la transparence de la vie publique de 2013. Parmi les infractions citées, l'ONG a rappelé l'incendie des bureaux de l'Office français de la biodiversité (OFB) à Brest, dans la nuit du 30 au 31 mars derniers, dont l'enquête demeure en cours. Interrogés par Ouest-France en avril, les représentants syndicaux des agents locaux de l'OFB déclaraient « avoir l'impression que Hervé Berville avait envenimé la situation avec des discours décrédibilisant (leurs) missions ». Le 21 février, en réaction au nouveau plan d'action européen de protection et restauration des écosystèmes marins, le secrétaire d'État aurait conclu qu'il risquait de « condamner la pêche artisanale française et l'amener à disparaître », sollicitant indirectement la gronde des pêcheurs.

Malgré ce verdict, Claire Nouvian, fondatrice de Bloom, a tenu à le qualifier de « victoire » auprès du journal Libération. En soulignant « l'irresponsabilité » du secrétaire d'État, elle a souhaité montrer que, face au réchauffement climatique et à sa destruction potentielle de nombreux emplois, le temps « n'est plus à la grande époque du grand n'importe quoi » politique.

Réactions1 réaction à cet article

Visiblement, ce n'est pas très clair, on navigue en eaux troubles.

28plouki | 19 mai 2023 à 12h14 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Votre conseil juridique en matière de biodiversité et d'espèces protégées Cabinet Valentin Renoux - Avocat