Dans le cadre de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, le ministère de l'Ecologie a chargé l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) d'expertiser cinq nouvelles substances : l'iprodione, le 2,6-di-tert-butyl-p-cresol (BHT), le méthylsalicylate, le tributyl O-acetylcitrate (ATBC) et l'acide téréphtalique. Pour ces deux dernières substances, les données à ce jour ne permettent pas de conclure sur le caractère perturbateur endocrinien ou non.
Ce programme de travail pour l'année 2015 vient compléter les premières substances étudiées en 2014 : les methylparabènes et le BHA (utilisés comme conservateurs), le composé de l'acide orthoborique (utilisé dans les plastiques, lubrifiants, jouets et articles de puériculture), le DINCH et le DEHTP (utilisés dans des plastiques, jouets…). Selon la stratégie nationale, 15 substances doivent être étudiées sur trois ans.
