Dans le cadre de la préparation du rapport Quelle France dans dix ans ?, qu'il remettra au Président de la République et au Premier ministre, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a consulté un panel de citoyens, consultation qui a fait apparaître sans surprise que les Français sont pessimistes quant à l'avenir. Or, "cette vision négative de notre avenir commun amoindrit la capacité des citoyens à s'intéresser à des projets collectifs comme l'écologie, reléguée dans le baromètre du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) dans les derniers rangs des préoccupations, loin derrière le chômage (14% contre 50%)".
Ils ont l'impression d'avoir déjà fait de nombreux efforts pour préserver l'environnement, sans résultats flagrants. "Dans les solutions à mettre en œuvre, ils privilégient alors l'investissement technologique (58%) ou la sanction de ceux qui ne respectent pas les règles (54%), davantage que la restriction de leur propre consommation (31%), en rejetant la responsabilité du changement sur d'autres acteurs, entreprises ou sur d'autres pays".
Les plus jeunes semblent plus enthousiastes : selon le CGSP, ils sont les seuls à avoir fait des propositions sur le site Internet fr10a.fr pour "transformer la vie quotidienne (transports, déchets, gaspillage, emballages, mais aussi énergie, agriculture)".
