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Actu-Environnement

Vers l'interdiction de l'usage non agricole des pesticides ?

Risques  |    |  L. Radisson

Le sénateur Joël Labbé et les membres du groupe écologiste de la Chambre haute ont déposé le 7 octobre une proposition de loi (1) visant à interdire l'usage non agricole des produits phytosanitaires.

Le texte prévoit d'interdire aux personnes publiques (Etat, régions, départements, communes, etc.) l'utilisation de pesticides pour l'entretien des espaces verts, des forêts et des promenades relevant de leur domaine public ou privé. Cette interdiction interviendrait à compter du 1er janvier 2018.

La proposition vise également à interdire à compter de la même date toute commercialisation de pesticides à usage non professionnel. La violation de cette interdiction serait punie d'une peine pouvant atteindre deux ans de prison et 75.000 euros d'amende.

La troisième disposition impose la remise par le Gouvernement d'un rapport sur les freins empêchant le développement de la fabrication et de la commercialisation des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP). "Ces traitements sont encore marginaux en France par rapport aux traitements chimiques mais pourraient constituer une des voies d'avenir et une alternative efficace aux pesticides", expliquent les sénateurs.

Cette proposition de loi annoncée en juin dernier a fait l'objet d'une consultation sur le site "Parlement & Citoyens (2) ". Elle a suscité plus de 3.000 contributions d'experts et de citoyens en 20 jours, se félicite Joël Labbé. Cette initiative s'inscrit dans le prolongement d'une mission parlementaire, dont le rapport, remis en octobre 2012, dénonçait la sous-évaluation des risques liés aux pesticides. Le 15 juillet dernier, des sénateurs socialistes ont déposé une autre proposition de loi visant à encadrer le recours à des produits pesticides présentant un risque pour la santé.

1. Consulter la proposition de loi
http://www.senat.fr/leg/ppl13-040.html
2. Consulter le site
https://www.parlement-et-citoyens.fr/

Réactions27 réactions à cet article

Je pense qu'il faut distinguer les types de produits herbicide, insecticide et fongicide. En effet ne plus employer d'herbicide revient à procéder au désherbage autrement et a accepter aussi les conséquences de l'arrêt du désherbage sélectif. Ne plus employer d'insecticides ou de fongicide revient à accepter de voir disparaitre certaines pantes ou arbres suite à une infestation. Dans le cas des parcs et jardins remarquables c'est une décision lourde de conséquences.
La solution serait plutôt de bien mieux choisir et utiliser les produits disponibles. Dans les documents à usage professionnel ces indications existent depuis dèjà longtemps. En particulier le plus important est la connaissance des cibles biologiques des phytosanitaires. Si la cible est commune aux insectes et aux animaux ou si elle est commune aux champignons et aux animaux (dont l'homme) on sait que le produit est "potentiellement" dangereux. Si le produit n'agit QUE SUR UNE cible n'existant pas ailleur on a bien moins de craintes à avoir. Mais pour comprendre tout ça il faut avoir lu l'Index Phytosanitaire ACTA qui parait tous les ans.

ami9327 | 22 octobre 2013 à 12h33 Signaler un contenu inapproprié

Quoi qu'il en soit de subtiles distinctions, c'est un projet absurde, à 100% idéologique et tape à l’œil.

Laurent Berthod | 22 octobre 2013 à 13h27 Signaler un contenu inapproprié

Allons mr Berhod, abandonner les pesticides n'augmentera pas la forte probabilité du changement climatique à venir: soyez en rassuré vous qui avez tant peur de ce changement .....

jms | 22 octobre 2013 à 14h20 Signaler un contenu inapproprié

Merci M. Berthod, pour votre commentaire qui fait avancer le débat de façon fort constructive et pédagogique grâce à l'excellente argumentation qui y est développée. Votre éclairage me permet de considérer d'un œil nouveau le contenu de l'article et du commentaire de notre ami 9327. Je vous en suis fort reconnaissant.

François de Grenoble | 23 octobre 2013 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

L'idée même prouve bien l'incompétance ignarde sur le sujet de ceux qui ont proposé un truc aussi débile.
Je me demande si en fait il ne faudrait pas que cette loi passe car là on aurai très vite une belle démonstration concrète de la connerie de certain pour en finir avec tous ces discours à l'envers.

Ils seront même capable de laisser quand même la possibilité d'utiliser des produits bio comme le spinosad qui est plus toxique pour l'homme et plus écotoxique pour la nature que la majorité des insecticides traditionnel. oui mais il est bio.

yannquirigole | 23 octobre 2013 à 10h08 Signaler un contenu inapproprié

Joël Labbé qui a déjà fait preuve de son incompétence est favorable aux préparations non préoccupantes, autrement dit des poudres de perlimpinpin. Dommage que les plantes ne soient pas sujettes à l'effet placebo !

Laurent Berthod | 23 octobre 2013 à 10h32 Signaler un contenu inapproprié

"Je me demande si en fait il ne faudrait pas que cette loi passe car là on aurai très vite une belle démonstration concrète de la connerie de certain pour en finir avec tous ces discours à l'envers"
Belle prise de conscience "yannquirigole", il ne reste plus qu'a convaincre Laurent spam berthod, mais je suis optimiste la fréquentation d'actu-environnement devrait finir par le faire changer d'avis

lio | 23 octobre 2013 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

A lio
On va bientôt chanter ensemble peut être?
Vous avez découvert vous aussi certaine vérité a l'envers qui commence a sortir?
Je parle des vignes bio qui font le sujet d'article de petit journaux régional par exemple (la presse national ne fait pas encore sont « comming out ».
En champagne ils viennent de découvrir avec des suivis sur plusieurs années de parcelles viticoles bio que la comparaison entre vigne bio et vigne conventionnel pour l’environnement n’est pas du tout positive pour les pratiques bio.
Résultat : les passage plus nombreux d’engins lourds, plus surtout les apports de cuivre en quantité catastrophique font que lorsque l’on compte les ver de terre, si on en trouve 17/m² en conventionnel, il en reste 7 à 8 sur les parcelle converties au bio depuis 5 ans et 4 /m² sur les parcelle convertis en bio depuis 10 ans.
Pour résumer : ali bio = risque augmenté pour la santé/ali conventionnel (datura dans farine ; mycotoxine hautement cancérigène (si détecter en blé conventionnel =blé déclasser en cartonnerie surtout pas en ali.animal car trop dangereux pour les animaux), e.colis sur fenugrec….)
Le bio avait un plus pour le risque environnemental (pas d’exposition possible au phyto traditionnel) et là patatra.La nature nous dit qu’elle préfère les produits phyto au pratique bio….
Ben zut alors
On attend avec impatience les commentaires des escrologistes croyants pour voir comment il vont défendre le morceau maintenant.

yannquirigole | 23 octobre 2013 à 14h23 Signaler un contenu inapproprié

Bien sur qu'il faut "que cette loi passe très vite" !!
Comme cela les EscrosSchistes comme Berthod et yanquirigole râleront et cela sera bien marrant......

jms | 23 octobre 2013 à 15h26 Signaler un contenu inapproprié

Très bonne mesure d'interdiction en effet car ces produits sont utilisés la plupart du temps par des gens pas assez qualifiés dans des quantitées et/ou dates inapropriées et on en trouve désormais quasiment partout et souvent durablement avec un bilan global négatif.

Agronome | 24 octobre 2013 à 03h46 Signaler un contenu inapproprié

c'est bon ça, on aura des trottoirs enherbés et les crottes de chien comme engrais.
Et les petits jardiniers qui mettent deux fois la dose (au ca où) vont se retrouver à la binnette.
Plus de pastilles bleu pour les limaces mais des piège à la bière (mais c'est pas aussi surtaxer la bière ?). Le vintage à de l'avenir bientôt on interdira les machines à laver trop consommatrice de lessive pour le retour au lavoir (ça favorisera l'intégration !)

moris | 24 octobre 2013 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

L'agronome, lui, est qualifié pour attribuer des certificats de (non)qualification ! Ah ! Ah ! Ah !

Laurent Berthod | 24 octobre 2013 à 10h13 Signaler un contenu inapproprié

Il y a très peu de champagne bio(risque de contamination par les parcelles voisines), et je serais curieux de voir cette étude, à mon avis elle a du être faite après dégustation(par monsanto).
je vais prendre un petit cocktail de phyto.. pardon, de fruits pas bio, puisque c'est bon pour la santé.

lio | 24 octobre 2013 à 11h11 Signaler un contenu inapproprié

"L'agronome, lui, est qualifié pour attribuer des certificats de (non)qualification ! Ah ! Ah ! Ah !"

Les bonnes et franchouillardes rigolades du sieur Berthod ne masquent pas le fait qu'il est totalement incompétent pour contester les travaux de la chambre haute.
Il est vrai qu'il faut bien qu'il occupe sa retraite puisqu'il ne travaille plus pour le pays !!

jms | 24 octobre 2013 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié

"Interdiction", "taxes", "imposition" sont devenus des mots à la mode. En plus, les écolos savent tout mieux que ceux qui ont fait de longues études.
Alors, c'est pas beau la vie ??

Chantal | 24 octobre 2013 à 17h45 Signaler un contenu inapproprié

Autant je pense qu'il ne faut pas condamner l'usage des phytosanitaires pour les usages non agricole comme je l'ai expliqué autant la mise en oeuvre de ces produits par des particuliers est un sujet de préoccupation sérieux. En effet quand vous avez comme information "verser 30 ml dans un pulverisateur rempli de 10 litres" et qu'il faut ensuite traiter X mètre carrés exactement on se rend compte que ça n'a rien avoir avec les systèmes des agriculteurs qui ont des équipements qui, en ajustant le débit à la vitesse de l'appareil, permettent un dosage précis et uniforme.
De plus de nombreuses personne feront des dilutions plus qu'approximatives, parfois en mettant plus que prévu "pour mieux faire" et ne comprendront alors pas pourquoi elles ont des problèmes (de santé, d'efficacité, de sélectivité pour les désherbants sélectif). Un début de solution serait de ne vendre que des produits prêts à l'emploi, on éviterait au moins les erreurs de dilution.

ami9327 | 24 octobre 2013 à 19h55 Signaler un contenu inapproprié

En matière de pesticides le sénateur Joël Labbé est d'un incompétence notoire. Voir mon blog. Et je suis parfaitement qualifié pour contseter les thèses de cet inculte scientifique.

Laurent Berthod | 25 octobre 2013 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

"En matière de pesticides le sénateur Joël Labbé est d'un incompétence notoire. Voir mon blog. Et je suis parfaitement qualifié pour contseter les thèses de cet inculte scientifique."

Spécialiste en changement climatique, spécialiste en nitrates, spécialiste en gaz de schiste, spécialiste en pesticides....
Mr Laurent Berthod ou vous êtes un grand génie ou vous êtes un énorme bluffer escroc !
Je vous laisse deviner pour quelle solution je penche ..

jms | 25 octobre 2013 à 15h59 Signaler un contenu inapproprié

On peut vérifier par son CV que Monsieur Joël Labbé n'a aucune formation ni aucune compétence scientifique. Il ne fait que surfer sur les peurs.

Je ne suis spécialiste de rien mais j'ai approfondi quelques dossiers, peu nombreux, tous, à l'exception des gaz de schiste, en lien avec l'exercice de ma profession d'ingénieur.

Laurent Berthod | 26 octobre 2013 à 16h44 Signaler un contenu inapproprié

Très bonne mesure....

Ben | 27 octobre 2013 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié

Pourrait-on me dire en quoi les herbes sur les trottoirs de nos villes sont-elles gênantes ?

issyk | 28 octobre 2013 à 10h37 Signaler un contenu inapproprié

Ben, laissez-les pousser, vous pourrez mesurer la vitesse à laquelle se dégraderont la chaussée, les trottoirs, le bas des murs, etc...

Laurent Berthod | 28 octobre 2013 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

Comment font-elles pour dégrader tout cela ?

issyk | 28 octobre 2013 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié

La dégradation de la voirie par des plantes adventices résultent d'une mauvaise conception de la chaussée (faible épaisseur en enrobé, absence de joints, ...)

Ben | 28 octobre 2013 à 13h42 Signaler un contenu inapproprié

Après avoir traité d'ignorant tant d'ingénieurs et professionnels sur ce site ainsi que des gens dont il ne connaît que le nom, voilà que M. Berthod nous sort son diplôme d'ingé pour justifier ses positions ! Hahaha c'est trop bon ! Je ne savais pas qu'il faisait des diplôme d’ingénieur en une quinzaine de domaines différents (allant du loup aux OGM, carrément !) donnant une connaissance complète de chaque sujet.

On sait que l'utilisation non agricole de pesticide est plus polluante par unité de surface car, souvent, les doses, consignes, mélanges, etc. ne sont pas respectés... Et le plus drôle, c’est que dès que les pesticides utilisés en agriculture sont pointés du doigt, LB est là pour nous rappeler que les usages non agricoles sont plus dangereux !

A force de vouloir être contre tout ce qui est un peu écolo pour faire de la réclame, il finit par dire n'importe quoi et se contredit lui même !

jujuniep | 28 octobre 2013 à 13h47 Signaler un contenu inapproprié

yannquirigole,

J'ai l'impression que vous venez sur ce forum pour vomir votre haine du bio systématiquement, sans même prendre la peine de lire les articles que vous commentez...

On parle ici d'usage non agricole, donc non destiné à l'alimentation, connu pour être plus polluant que l'usage agricole (par unité de surface). Pourquoi nous parler une énième fois du fenugrec ? Et pourquoi s'opposer si violemment à cette mesure qui va dans le bon sens en terme de santé publique ?

Et franchement le : "La nature nous dit qu’elle préfère les produits phyto au pratique bio….", c'est juste ridicule, vous le savez (vu l'étude que vous citez et les facteurs et effets étudiés, rien ne vous permet de généraliser à toute la "bio", c'est une erreur assez primaire...).

Quand à la rhétorique "escrologiste" et compagnie, qui n'est ni vous ni de votre niveau, oubliez là et essayez de vous exprimer avec vos propres mots. Pour voir.

jujuniep | 28 octobre 2013 à 14h04 Signaler un contenu inapproprié

Je ne sors pas mon diplôme d'ingé comme dit l'autre. J'explique que les idées que j'expose sont issues de ma pratique professionnelle.

Laurent Berthod | 29 octobre 2013 à 10h51 Signaler un contenu inapproprié

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