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Actu-Environnement

Petroplus à Reichstett : lancement des études de dépollution du site

Aménagement  |    |  R. Boughriet

La préfecture du Bas-Rhin a annoncé le 17 février avoir pris un arrêté prescrivant "les études préalables" à la dépollution du site de Petroplus Raffinage Reichstett (PRR), qui avait arrêté en avril 2011 ses activités jugées non rentables puis a été placé en redressement judiciaire fin janvier.

Cet arrêté impose notamment des modalités de maintien des pompages de confinement, des mesures d'élimination des hydrocarbures flottants dans la nappe, l'étude et ''si nécessaire la mise en œuvre d'opérations de traitement actif d'élimination des produits dissous dans la nappe, et la caractérisation des polluants contenus dans la décharge historique et des conditions de sa sécurisation'', indique la préfecture. La raffinerie est "à l'origine d'émissions significatives dans l'eau, particulièrement de benzène et composés associés, mais l'impact majeur reste celui sur l'atmosphère'', avait indiqué en mars 2010 la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal) après avoir relevé aussi de fortes émissions de plusieurs polluants atmosphériques (oxydes de soufre, oxydes d'azote, composés organiques volatils...).

Le coût de ces mesures de dépollution ''incombe au propriétaire du site'', a indiqué la préfecture. La Dreal avait estimé en mars 2010 des investissements "de plusieurs millions d'euros" pour la baisse des émissions polluantes de l'installation classée. Mais Petroplus, placé en redressement judiciaire, ne devrait pas être en mesure d'assumer ces coûts. D'autant que sa maison mère, en Suisse, a demandé la mise en faillite du groupe et de toutes les filiales en janvier. Ces prescriptions ''sont portées à la connaissance des repreneurs potentiels du site, qui seraient amenés à se substituer à PRR pour leur mise en œuvre'', a d'ores et déjà indiqué la préfecture.

Réactions2 réactions à cet article

Il est évident que pour la Mise en sécurité, le démantèlement et la
dépollution de cette raffinerie ,abandonnée par Shell et reprise par
Petroplus en faillite durant 3ans, et qui vient également d'abandonner
Petit-Couronne , nécessitera au moins 5ans ,mais qui paiera la totalité
des travaux pour rehabiliter les sols très pollués?

arthur | 03 mars 2012 à 14h35 Signaler un contenu inapproprié

Qui va payer ?
Vous, nous, les alsaciens dans leur ensemble. Voilà la vrai réponse. Il faut en remercier nos élus, tous, de gauche comme de droite. La seule région à droite politiquement parlant n'a rien fait pour sauver le site de Reichstett car trop proche d'une nomination du président de la région à un poste de ministre. Ca aussi c'est une vérité qu'on ne dit pas. Le seul mot d'ordre qu'on eu les salariés est" rester calme, serein, faites nous confiance, des démarches sont en cours, nous avons des contacts..." et résultat des courses: la fermeture du site a été confirmée. Le président Sarko n'a même pas daigné recevoir une délégation lors de son passage à Truchtersheim, le directeur de cabinet de Borloo à reçu une délégation du personnel et le semaine suivante il a été destitué de son poste quand le ministre a été remercié. Et ainsi de suite.
Il faut aussi dire que les élus UMP dans leur intégralité ont suivi la consigne (officieuse) de ne pas signer la motion de soutien proposée par le Maire de Reichstett. Enfin bref, je ne vais pas m'étendre sur ce point. Toujours est-il que la raffinerie va disparaître et qu'à ce jour personne ne s'inquiète des 80 salariés encore sur le site dont 25 qui assurent la sécurité du site, 30 qui préparent le démantèlement. Juste un rappel concernant Herrlisheim, la dépollution a duré 25ans sans que les terrains soient déclarés comme réutilisables..... Il n'en sera pas autrement pour le site de Reichstett....
Un ancien salarié Shell-P+

RM | 07 mars 2012 à 08h28 Signaler un contenu inapproprié

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