Trois cent dix projets ont été retenus pour la seconde période de l'appel d'offres solaire photovolaïque sur bâtiment, lancé par le ministère de la Transition Ecologique. Il fait suite au plan lancé en septembre 2016 et prévoyant un volume de 1.450 mégawatts (MW) installés sur une période de 9 ans. L'objectif est d'atteindre une part de 32% d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale d'ici 2030, fixé par la loi de la transition énergétique.
Au total, les projets représentent une puissance de 152 mégawatts. Sans surprise, le plus grand nombre d'installations se trouve en Occitanie (82 MW), en Nouvelle Aquitaine (76 MW) et en Provence Alpes Côte d'Azur (72 MW).
Ces projets sont rémunérés par le biais du dispositif de soutien appelé complément de rémunération. Les lauréats revendront l'électricité produite à un prix bas pour la filière : le prix moyen proposé est de 88,4 euros du MWh pour les installations de plus grande puissance (entre 500 kilowatts crêtes et 8 mégawatts crêtes), soit une baisse de 12% par rapport à la première période du même appel d'offres. Le prix moyen est de 93,4 euros du MWh pour l'ensemble des projets, soit 10% en moins par rapport à la tranche précédente attribuée le 27 avril 2017.
Cette baisse des coûts de l'électricité par de petites installations solaires est une avancée significative dans l'introduction sur le marché des énergies renouvelables. Pour Nicolas Hulot, ministre de la Transition Ecologique, "les modèles déconcentrés et répartis au plus près des consommateurs ont un avenir réel".
Une nouvelle période de candidature à l'appel d'offres portant sur une puissance de 150 mégawatts est engagée. La clôture est prévu le 6 novembre prochain.