À l'heure où la réglementation environnementale RE 2020 appliquée depuis janvier 2022 renforce les exigences énergétiques et environnementales pour la construction neuve, le mouvement Unisson(s), porté par plusieurs acteurs du bâtiment et de l'aménagement de la ville, encourage l'émergence d'une nouvelle architecture bas carbone tout en préservant les milieux vivants.

Alors comment lier les enjeux climatiques et de la biodiversité dans les projets immobiliers et d'aménagements urbains ? Les deux ambitions sont parfois difficiles à concilier et il convient d'avoir une vision globale du projet, de considérer le contexte local du site et la pertinence de l'échelle du quartier, nous explique, Pierre Darmet, le cofondateur de l'association Cibi (Conseil international biodiversité et immobilier), rencontré lors du salon Batimat en octobre 2022.

Pour accompagner les maîtres d'ouvrage et valoriser leur action en matière de biodiversité, le Cibi a lancé le label Biodivercity Construction appliqué aux opérations immobilières ; le label Biodivercity Ready, dévolu à l'aménagement de quartiers ; et le label Biodivercity Life consacré à l'exploitation des bâtiments.

Impliqué au sein d'Unisson(s), qui a lancé un manifeste (1) , Pierre Darmet met en avant le rôle clé de l'architecte et du paysagiste concepteur. Un tandem en mesure de réaliser la synthèse des exigences du projet, en matière d'esthétisme, de bas carbone et du vivant. #BATIMAT2022

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