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Actu-Environnement

Piscine municipale : comment réduire la facture énergétique

La piscine fait partie des équipements sportifs les plus énergivores et de fait, pèse lourd sur la facture énergétique des collectivités. Néanmoins, avec des investissements soutenables, cette facture peut être largement réduite. Reportage à Sète, dans l'Hérault.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

En 2014, la ville de Sète signe un contrat de performance énergétique (CPE) avec Dalkia pour 10 ans. Il s'agit de diminuer les consommations énergétiques et réduire les gaz à effet de serre de 105 bâtiments communaux. Le tout avec une orientation vers une transition énergétique sur la base d'énergies renouvelables.

Selon l'Ademe, les équipements sportifs constituent le deuxième poste de consommation derrière les établissements scolaires. Les piscines, à elles seules, représentent en moyenne 40% de ces consommations. Le potentiel d'économie d'énergie est donc important.

Le centre balnéaire Raoul Fonquerne de Sète est composé de trois piscines. Le contrat imposait au minimum 20% d'économie d'énergie et de gaz à effet de serre.

Un poste clé : le chauffage

Auparavant, deux chaudières gaz qui dataient de 1993 assuraient la production d'eau chaude sanitaire, le chauffage de l'eau des bassins et enfin le chauffage des locaux via des centrales de traitement de l'air (CTA). Aujourd'hui, l'ensemble des besoins de chauffage est assuré essentiellement par des énergies renouvelables (voir vidéo).

Les panneaux solaires hybrides de l'ombrière du parking apportent 10% des besoins et les pompes à chaleur 76%. L'appoint est assuré par une chaudière gaz à condensation.

Des économies sur le chauffage mais pas seulement

Il y a eu "le remplacement des pompes de filtration par des pompes à variation de vitesse, la mise en place d'un éclairage à LED dans les vestiaires. Pour l'eau, il y a eu un remplacement du système de filtration des filtres à sables par des billes de verre", énumère Florent Delepine du cabinet énergie et service, l'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO) pour la ville de Sète.

Au final, les objectifs de départ sont largement atteints avec "33% de baisse d'énergie primaire, 14% de baisse de consommation en eau et 21% de baisse de consommation d'électricité", complète Florent Delepine. A cela s'ajoute une division par deux des gaz à effet de serre. Le tout pour environ un million d'euro, une somme amortie selon les prévisions en seulement huit ans grâce aux économies réalisées sur la facture énergétique et aussi à quelques aides de l'Ademe.

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