Jusqu'en 2020, ce plafond sera réduit de 1,74%, soit 35.374.181 quotas de CO2 en moins par an. Toutefois, il devrait être revu à la hausse en septembre prochain afin de prendre en compte l'extension du périmètre de l'ETS à de nouveaux secteurs industriels (aluminium) ou de nouveaux gaz (protoxyde d'azote), l'ouverture de nouveaux sites industriels soumis à l'ETS dans l'Union européenne ainsi que la concrétisation de projets de réduction d'émissions menés dans le cadre du protocole de Kyoto - ils permettent ensuite de générer des quotas européens de CO2.
Enfin, ce plafond de quotas est valable pour un objectif de réduction des émissions européennes de 20% en 2020 par rapport à 1990. Si l'UE décidait de passer à -30% en 2020, la quantité de quotas alloués aux industriels devrait encore être réduite.
L'aviation n'est pas concernée par ce plafond de quotas et fera l'objet d'une décision séparée, conclut la Commission européenne.
Article publié le 12 juillet 2010