Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Algues vertes : une délégation de responsables bretons à Bruxelles pour défendre le plan d'actions

Eau  |    |  S. Fabrégat

La préfet de la région Bretagne, Michel Cadot, s'est rendu à Bruxelles le 7 décembre, en compagnie du président du conseil régional Jean-Yves Le Drian, le vice-président chargé de la politique de l'eau Thierry Burlot et des élus locaux, afin de rendre compte au commissaire européen de l'environnement de l'état d'avancement du plan algues vertes. Fin octobre, la Commission européenne a adressé à la France un avis motivé l'enjoignant instamment " à adopter des mesures plus fermes pour lutter contre la pollution de l'eau causée par les nitrates. (…) Le cadre législatif en vigueur en France et les programmes d'action mis en œuvre dans ce pays pour les zones vulnérables face à la pollution par les nitrates ne suffisent pas pour lutter efficacement contre cette pollution, comme l'exige le droit de l'Union européenne".

Les responsables bretons sont donc allés défendre leurs actions devant le commissaire européen. Selon la préfecture de Bretagne, "cet échange direct a permis de faire le point sur l'avancement de la démarche, qui repose sur une mobilisation nationale et régionale forte et sur une implication active des acteurs locaux, élus et agriculteurs notamment, dans chacune des huit baies concernées". Et de souligner que "seules des démarches territoriales portées au plus près du terrain par les acteurs locaux, notamment les agriculteurs, permettront d'obtenir des résultats significatifs à la hauteur des enjeux".

Le plan d'actions algues vertes a été lancé en 2010. "Il s'est d'ores et déjà concrétisé par la construction de trois unités de traitement des algues, la systématisation du ramassage sur les plages, et la signature de deux projets de territoire sur les huit baies à algues vertes, qui ont pour objet de réduire significativement les fuites d'azote dans ces baies pour lutter à la source contre les marées", indique la préfecture de Bretagne.

Le même jour, deux associations locales, Sauvegarde du Penthièvre et Sauvegarde du Trégor, ont déposé une plainte devant le procureur de la République de Saint-Brieuc contre les représentants de l'Etat et notamment les préfets (successifs) des Côtes-d'Armor, leurs donneurs d'ordre ou supplétifs ou tous autres auteurs, coauteurs ou complices, à la suite de la mort de 36 sangliers, causée très probablement par les émanations toxiques des algues vertes, cet été dans les Côtes-d'Armor.

Réactions3 réactions à cet article

le plan tel qu'il est résumé dans ce texte ne s'attaque nullement aux causes, et met à la charge financiere des citoyens le traitement des effets. Cerise sur le gateau, ce sont les agriculteurs responsables de la prolifération de ces algues qui seront chargés de l'application du plan!
( en louant leurs tracteurs pour le ramassage!!! : des subventions pour polluer, des aides pour dépolluer... pouvu que ça dure! )
Quant à nos préfets, qui accepteront sous l'amicale pression des lobbies et afin de ne pas mettre tout ce beau monde dans la rue, sans parler d'une éventuelle orientation aux urnes, qui donc accepteront de porter le chapeau, donc de faire porter par l'état , donc le citoyen les conséquences financieres.
Citoyens: au nom du principe pollueur- payeur, et puisque vous payez, je vous déclare responsables des pollutions.

jean | 09 décembre 2011 à 11h07 Signaler un contenu inapproprié

Les nitrates ne sont pas des polluants. C'est un vieux mythe. Il serait temps que les bureaucrates mettent leurs connaissances à jours et informent les responsables politiques.

Laurent Berthod | 09 décembre 2011 à 22h34 Signaler un contenu inapproprié

Les nitrates ne seraient pas des polluants? C'est vrai, pas plus que le sel, le sucre, les oligo-éléments et même l'eau ...
Mais buvez chaque 15 litres, saturez-vous de vitamines, mangez trois kilos de sucre et 500 grammes de sel, et en peu de semaines vous ne pourrez même plus articuler que ce ne sont pas des polluants.
C'est ça, la mauvaise foi : transformer une vérité en mensonge.

Petite bête | 22 mars 2012 à 19h20 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires