Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Un collectif d'éleveurs attaque le plan loup en justice

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Le Collectif des éleveurs de la région des Causses, de la Lozère et leur environnement (Cercle) a formé un recours devant le Conseil d'Etat contre les trois arrêtés qui mettent en œuvre le plan d'action national pour le loup, révèle l'AFP.

"La protection nécessaire des loups entre en contradiction avec la protection, tout aussi nécessaire, de l'élevage", estime l'avocat du collectif, Régis Constans. "Or, les éleveurs estiment que leur intérêts ne sont pas pris en compte à la hauteur de ceux de la préservation des loups".

La réglementation antérieure offrait des marges de manœuvre plus large, selon l'avocat. Et de rappeler que la convention de Berne et la directive habitats prévoient la possibilité de déroger à la protection du loup quand il n'existe pas de solution satisfaisante, que la dérogation ne nuit pas à la survie de l'espèce et que sont constatés des dommages importants aux cultures ou à l'élevage.

Le nouveau plan loup, qui porte sur la période 2013-2017, réaffirme le statut d'espèce protégée du loup mais prévoit la possibilité de tirs (de défense, puis d'effarouchement et, enfin, de prélèvement) lorsque la pression qu'il exerce sur les troupeaux est trop forte. L'un des arrêtés fixe à 24 le nombre maximal de loups dont la destruction peut être autorisée pour la période 2013-2014.

Réactions4 réactions à cet article

C'est quand même très étrange que la france soit le seul pays où "il n'existe pas de solution satisfaisante" pour cohabiter avec les grands prédateurs. Alors que de nombreuses solutions existent, que les chutes dans les ravins tuent plus que les loups (ou les bandes de chiens sauvages). Dommage...

Lotus | 08 octobre 2013 à 17h30 Signaler un contenu inapproprié

Pour les éleveurs le Loup est a parquer dans un endroit ou il sera nourri aux frais de l'Etat tout en n'interférant pas avec les pratiques ACTUELLES d'élevage. Pratiques ou les grands prédateurs n'existent plus.
Pour les partisans du Loup la situation est inversée: le Loup est libre, les troupeaux plus ou moins aussi et il suffit de payer aux éleveurs le prix de bêtes consommées. Pourquoi la SOCIETE devrait-elle payer la nourriture des prédateurs en liberté? Bien sur on peut trouver des explications, des justifications. En vérité c'est pour expier les erreurs et les abus (de chasse et destructions) passés.
Durant des siècles les grands prédateurs n'ont été vus que comme des menaces à éliminer. Au fil de l'accroissement démographique ces "menaces" ont été éliminées. Jusqu'au moment ou on s'est interessé à l"écologie et au respect des équilbres naturels.
Tout ça n'empêche pas les éleveurs d'avoir une vision particulière et "interessée"= trés concerné par le retour de ce qu'ils considèreront toujours comme une menace.
Quel berger peut aimer les loups?

ami9327 | 08 octobre 2013 à 18h13 Signaler un contenu inapproprié

"Quel berger peut aimer les loups?", justement il n'y en a plus de bergers.
Les éleveurs ont un peu trop tendance à croire que la nature leur appartient, peut être faudrait il arrêter de les subventionner pour qu'ils gardent mieux leurs troupeaux ou qu'ils les gardent tout court.
Qui est le loup dans cette affaire ?

lio | 09 octobre 2013 à 09h49 Signaler un contenu inapproprié

lio
Commentaire très marquant sur votre non connaissance total des different type d'élevage (mouton en particulier)
Vu le niveau minable de votre remarque, il n'est même pas la peine d'essayer de vous expliquez ce que sont les differents types d'élevages confronté au pb du loup.
A part dénigrer sans connaitre, vous servez à quelque chose?
Chantez cela serait distrayant au moins.

yannquirigole | 14 octobre 2013 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires