Lundi 3 février, le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a publié le plan national "Accident nucléaire ou radiologique majeur".
"Ce nouveau plan complète les mesures des plans particuliers d'intervention existant déjà pour prendre en compte des hypothèses qui nécessiteraient une réponse de l'Etat au niveau national", rappelle le SGDSN, ajoutant qu'"il vise également à renforcer la sécurité de la population en cas d'accident grave survenant hors de nos frontières et répond à l'éventualité d'accidents de transport de matières radioactives, y compris en mer".
Le plan a été élaboré par l'ensemble des ministères, l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), l'Autorité de sûreté nucléaire défense (ASND), l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ainsi que les trois exploitants EDF, le CEA et AREVA.
Les huit situations retenues vont de la "situation d'incertitude", qui regroupe la rumeur d'accident, la suspicion de rejet, le rejet mineur hors installation et l'accident non encore caractérisé, à l'"accident d'installation conduisant à un rejet long et différé", en passant par l'"accident à l'étranger pouvant avoir un impact significatif en France", c'est-à-dire nécessitant des mesures de protection de la population, ou l'accident de transport de matières radioactives avec rejet potentiel, qu'il soit solide, liquide ou gazeux.
