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Actu-Environnement

L'État investit pour la réduction des consommations d'énergie de ses bâtiments

Bâtiment  |    |  R. Boughriet

À l'issue du Conseil de défense écologique tenu le 12 février à l'Élysée, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a lancé le plan « Services publics écoresponsables » mobilisant 2,4 millions d'agents publics de l'État. Ce plan prévoit vingt mesures écologiques à déployer au cours de l'année 2020. Parmi elles, une enveloppe de 20 millions d'euros est prévue pour la mise en place de travaux simples de réduction de la consommation d'énergie des immeubles de l'État. Un appel à projets sera lancé pour financer des travaux « présentant un temps de retour sur investissement rapide grâce aux économies d'énergie réalisées », ont précisé, ce vendredi 14 février, les ministères de la Transition écologique et des Comptes publics.

Le parc immobilier de l'État compte près de 100 millions de m2 de surfaces de bâtis (bureaux, logements, monuments historiques, bâtiments techniques, etc.). Sa facture énergétique (qui inclut l'eau) s'élève à près de 1,2 milliard d'euros pour l'État et ses opérateurs, dont 700 millions d'euros pour l'État. « Réduire l'empreinte écologique de ce parc est donc aussi l'occasion de réduire la dépense publique, notamment les coûts de chauffage », ont ajouté les ministères. Pour mieux gérer son énergie et piloter son parc immobilier, l'État se dote d'un outil de suivi de ses consommations de gaz, d'électricité, d'eau, de fioul, de chauffage urbain. La carte des bâtiments propriété de l'État sera publiée en open data, en précisant sa surface et le type d'énergie pour son chauffage.

À compter de mars 2020, l'achat de nouvelles chaudières au fioul sera également interdit. Ces chaudières seront supprimées d'ici 2029 dans les services publics, « hors cas spécifiques au sein des ministères des Armées et de l'Intérieur ».

« Des services publics écoresponsables, ce sont aussi des bâtiments plus sobres en énergie et qui émettent moins de CO2 », a déclaré Élisabeth Borne. L'État se fixe des objectifs de réduction de deux tiers de la facture énergétique et de 50 % des émissions des gaz à effet de serre, à l'horizon de la livraison de ces chantiers, prévue en 2022.

Réactions1 réaction à cet article

Il est grand temps. La salle de l'hôtel de Roquelaure, dans laquelle se tint nombre de débats sur la transition énergétique, est dotée de belles porte-fenêtres à simple vitrages comportant à leurs bases des vides de plusieurs centimètres laissant entrer l'air froid extérieur avec des radiateurs réglés à fond.
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Bref, l'histoire du cordonnier mal chaussé...

Albatros | 17 février 2020 à 11h52 Signaler un contenu inapproprié

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