
Pour ce faire, un « plan de mobilisation des filières et des territoires pour le développement des métiers liés à la croissance verte» sera élaboré, d'ici la fin de l'année, en lien avec les acteurs des politiques de l'emploi. Il permettra, selon la secrétaire d'Etat, d'adapter les formations existantes et d'en inventer de nouvelles pour disposer des ressources humaines compétentes et suffisantes pour que la croissance verte se déploie et que les objectifs du Grenelle soient atteints.
Ce travail interministériel piloté par le secrétariat d'Etat au développement durable avec l'appui du Commissariat général au développement durable (CGDD), s'articule autour de quatre axes : l'identification des métiers concernés, la définition des besoins en formation et l'organisation des parcours de formation et de qualification, le recrutement, l'information et la valorisation des métiers de la croissance verte. Afin de délimiter le champ des métiers qui vont se développer, un observatoire national prospectif sera créé, avec des branches professionnelles et des déclinaisons territoriales. De manière à adapter l'offre de formation, qu'il s'agisse de formation initiale ou de formation continue, le plan prévoit aussi l'élaboration d'un référentiel des métiers et des compétences du développement durable.
Côté calendrier, notons la réunion en octobre d'un comité national de pilotage composé des représentants de l'ensemble des acteurs concernés et la mise en place de comités par filière et par secteur agriculture, transport, énergies renouvelables, logement et bâtiment, déchets…). Le comité de pilotage national sera notamment en charge de la préparation du cahier des charges des expérimentations qui seront conduites.
Comme les besoins et potentiels dépendent des contextes locaux, dès novembre, la participation des régions se précisera et les premières conventions seront signées. Toutes les régions sont invitées à participer à la démarche et à enrichir le débat en fonction de leurs spécificités, a expliqué Valérie Létard. Chaque territoire candidat devra en effet tenir compte de sa réalité locale, environnementale et économique. Le plan d'action final devra être ensuite validé par le comité de suivi du Grenelle de l'environnement en décembre pour qu'il puisse être présenté en janvier 2010, lors d'une conférence nationale présidée par le Président de la République.