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Actu-Environnement

2 millions de véhicules ''décarbonés'' en 2020

La France a lancé jeudi un plan national pour le développement des véhicules électriques et hybrides rechargeables. L'objectif : 2 millions de ces véhicules peu émetteurs de CO2 sur les routes à l'horizon 2020. En dépit du bon sens écologique ?

Gouvernance  |    |  C. Seghier
   
2 millions de véhicules ''décarbonés'' en 2020
© Barry Barnes
   
''Nous devons lancer la bataille de la voiture électrique en visant les deux millions de véhicules en 2020 soit 16 % du marché du neuf'', a déclaré le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer Jean-Louis Borloo, le 1er octobre 2009, à l'occasion du lancement du plan national pour le développement des véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Entouré de la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno et du ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, le ministre d'état a souligné qu'à l'horizon 2025, les « véhicules décarbonés » devraient représenter 27% du marché Français. Celui-ci ''devrait générer une activité économique de 15 Mds€ à horizon 2030'', a précisé Christian Estrosi. ''Ce sera 4 millions de véhicules en 2025. On est sur une croissance exponentielle'', a ajouté Chantal Jouanno.

En présence des constructeurs français, Renault et PSA Peugeot Citroën, d'Heuliez et Dassault, Jean-Louis Borloo a insisté sur l'importance de ''l'engagement'' de tous les acteurs et du comité de suivi qui devra en permanence ''s'adapter, améliorer, accélérer et voir ce qui ne va pas''.

Un plan national en 14 points

Au programme du Plan : de multiples mesures d'aides allant de la recherche jusqu'à la vente.

L'ADEME lancera début 2010 un appel à projets ''infrastructures de charges'', pour soutenir les démonstrateurs et expérimentations combinant infrastructures, usages et territoires ciblés. Un autre appel à projet ''mobilité'' doté de 25M€ d'euros devrait également être lancé pour trouver de nouvelles solutions de mobilité, traitant des évolutions du transport des personnes tant sur les plans technologiques qu'organisationnel (nouveau service type Vélib, Autopartage, Covoiturage …).

Le plan prévoit la participation de l'Etat à la création de la filière batteries, en investissant 125 millions d'euros par l'intermédiaire du Fonds stratégique d'investissement (FSI) dans le projet d'une usine de batteries de Renault à Flins (Yvelines) en partenariat avec le CEA. ''Des batteries qui sont destinées à tous les constructeurs et pas seulement à Renault'', a tenu à préciser Christian Estrosi. Ce soutien s'ajoute à celui qui sera accordé au centre de recherche de Grenoble.
Le ministre de l'industrie a souligné que 100 M € sont d'ores et déjà inscrits au Projet de loi de finances pour 2010. Ils visent à financer d'autres projets d'industrialisation de « véhicules décarbonés » comme le véhicule hybride 3008 de Peugeot ou de Smart.

Pour ce qui concerne les plateformes de tests, l'État financera également la plateforme MOVEO-DEGE, installée à Satory, à hauteur de 6 M€. L'objectif étant ''de caractériser les performances, la robustesse et la durée de vie des différents composants des véhicules « décarbonés » en reproduisant les conditions de fonctionnement au réel'', a expliqué Christian Estrosi . Cette plateforme réunira notamment l'IFP (Institut français du pétrole), l'INRETS (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) et l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, aux côtés des principaux acteurs industriels (Renault, PSA, Valeo).
Dans le cadre de la plateforme STEEVE, le ministre de l'industrie devrait affecter 1,8 M€ au projet porté par l'INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) destiné à la sécurité des batteries (en lien avec l'Université Jules Vernes en Picardie), en complément des 7 millions et demi d'euros de soutien aux tests de prototypage à Grenoble/Chambéry.

Selon le plan du gouvernement, l'achat prévu d'ici 2015 de 100.000 véhicules électriques par l'Etat, les collectivités locales et plusieurs entreprises garantit un débouché immédiat aux constructeurs. ''Ces véhicules seront d'abord 100% électriques. Nous avons choisi de ne pas retenir les véhicules hybrides qui font déjà l'objet d'un processus industriel pour encourager les constructeurs à développer ce processus pour les véhicules électriques'', a expliqué le président de la Poste, Jean-Paul Bailly, missionné pour organiser ces commandes. La phase d'achats devrait démarrer en 2011 et porter au total sur la commande de 50.000 véhicules pour une période de 5 ans. ''Nous pourrons aller très vite au-delà des 50.000 véhicules car d'autres acteurs, plus difficiles à fédérer, vont certainement nous rejoindre'', a expliqué M. Bailly en citant les taxis, les loueurs de voitures et les professions libérales, artisans ou commerçants.

Le plan confirme en outre la création super-bonus de 5.000 euros pour l'achat d'une voiture émettant moins de 60 g de CO2/km jusqu'en 2012.

Pour accompagner le marché, dès 2015, un réseau d'un million de points de recharge sera constitué, implanté à 90% au domicile ou sur le lieu de travail. Pour le compléter, 75.000 points de recharge publics (voirie, parkings) sont prévus. Plusieurs dispositions proposées par le groupe de travail sur les infrastructures ont d'ailleurs déjà été transcrites dans un amendement gouvernemental à la loi Grenelle 2, actuellement en débat en première lecture au Sénat. L'amendement a été voté à l'unanimité par les sénateurs le 28 septembre 2009. Selon le ministère, le statut de la copropriété des immeubles bâtis évoluera pour faciliter la présentation de devis d'équipement de recharge à l'assemblée des copropriétaires et un « droit à la prise » sera instauré pour les locataires. Chaque locataire disposera ainsi d'un droit d'installation à ses frais des équipements de recharge du véhicule électrique. Ces travaux devront être encadrés par une convention entre le prestataire et le propriétaire ou le syndic.

En milieu professionnel, la création de prises sera également facilitée, et obligatoire dans les parkings des immeubles de bureaux d'ici 2015. Le projet de loi Grenelle 2 propose que l'employeur puisse donner accès à ses salariés à une infrastructure de recharge sur le lieu de travail en tant qu'avantage social. Par ailleurs, des équipements de recharge seront obligatoires au profit des salariés, dans les parkings des immeubles de travail, à l'horizon 2015.

S'agissant du déploiement des bornes, une nouvelle filiale à 100% d'ERDF sera créée pour accompagner les communes et répondre aux appels d'offres éventuels, en cas de délégation de l'installation de ces équipements. L'État devrait injecter dans le cadre du grand empreint au moins 900 millions d'euros sur les 1,5 Milliards d'euros nécessaires pour les infrastructures publiques.

Enfin, un groupe de travail sur l'effacement de la pointe de production d'électricité va être mis en place. ''Si tout le monde recharge en même temps, on va avoir un phénomène de pointe'', a fait remarquer Chantal Jouanno. ''Il ne faut pas que cela entraîne une importation d'électricité de l'étranger où elle est majoritairement d'origine thermique. C'est pourquoi des systèmes intelligents doivent être mis en place pour gérer ces surconsommations''.

Un chèque en blanc à l'industrie automobile ?

Face à autant de soutien de l'Etat à l'industrie automobile, les associations de protection de l'environnement se sont inquiétées de la précipitation du gouvernement. ''Ne confondons pas vitesse et précipitation ! L'emballement publicitaire autour du véhicule électrique est totalement démesuré. Une voiture qui roule avec de l'électricité, produite grâce au charbon ou au fioul, émet donc du CO2. L'ADEME nous parle d'un bilan en émissions de CO2 équivalent à un véhicule classique, environ 126g de CO2. Il faut arrêter de nous parler de voiture propre ! La voiture « propre » crée autant d'embouteillages, de déchets et de route qu'une voiture classique'', a commenté Arnaud Gossement, porte-parole de FNE. La fédération déplore en outre le refus de concertation. ''Si la voiture électrique peut être pertinente sur des usages bien précis, comme la livraison en ville par exemple, les infrastructures de recharge vont être nécessaires. Nous aurions souhaité débattre de tous ces enjeux au sein du Groupe de travail gouvernemental'', a indiqué Céline Mesquida, chargée de mission Transports de FNE.
Du côté d'Agir pour l'Environnement, on estime que le gouvernement fait fausse route. ''En généralisant la voiture électrique, la France commet la même erreur qu'avec le chauffage électrique il y a 30 ans, qui aura pour effet direct d'augmenter l'amplitude des pics de consommation électrique, au bilan carbone exécrable'', prévoit l'association.

Livraison des premiers véhicules en 2010 ?

Les constructeurs nationaux prévoient le lancement des premiers véhicules électriques fin 2010, et des premiers véhicules hybrides rechargeables à partir de fin 2012. ''Nous sommes sur la même longueur d'onde que le gouvernement'', a assuré Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault. Le constructeur a d'ores et déjà annoncé 4 modèles de véhicules électriques (avec une Kangoo électrique en France et une Mégane en 2011, puis une voiture de type Clio en 2012). ''Nous partageons les ambitions du gouvernement en matière de CO2'', a ajouté Philippe Varin, président de PSA Peugeot Citroën tout en appelant l'Etat à ''accompagner la démarche des constructeurs'' avec une stabilité dans le temps des aides publiques. PSA commercialisera fin 2010 un petit véhicule électrique Peugeot-ION, développé avec le Japonais Mitsubishi, puis un autre sous la marque Citroën, et un utilitaire léger développé en partenariat avec Venturi. Peugeot prévoit le lancement de ses véhicules hybrides rechargeables en 2012. La commercialisation de la Friendly par HEULIEZ est prévue en 2010 c'est-à-dire la même année que la « BLUE CAR » du groupe BOLLORE, développée par Pininfarina, et utilisant une technologie de batteries au Lithium Métal Polymère. Le choix de véhicules promet ainsi d'être très large. Pour le meilleur ?

Réactions13 réactions à cet article

Véhicules tirelires!

Bonjour,
En privilégiant cette filière,ne va t-on pas privilégier la filière du nucléaire?
Outre les transports en communs et pourquoi pas les véhicules à air comprimé,la filière biogaz-biocarburant issue de la méthanisation des déchets fermentescibles représente un potentiel énorme.
Par ailleurs une montée en croissance trop rapide et un développement prévisionnel sur-dimensionné de la production ne vont-ils pas créer des lendemains qui déchantent face à la concurrence, par une capacité de sur-production?
Il appartient aux constructeurs de maitriser leurs marges commerciales excessives et de gérer leurs budgets et leurs frais généraux avec parcimonie.
Lorsque le rapport qualité/prix d'un produit est reconnu il se vend bien;et si l'état arrêtait de ponctionner la collectivité aux profits de quelques uns,en baissant simplement la TVA,il se vendrait encore mieux!

Vanmeulebroucke | 03 octobre 2009 à 12h13 Signaler un contenu inapproprié
Le gouv et la main mise sur l'energie

Illégal et irresponsable ce gouvernement qu'essaye d'imposser par tous les moyens sa méthode tout nucléaire. La politique de l'autruche que de faire croire que l'uranium est eternel!! Pis encore de faire croire que les pays autres pourront fonctionner aussi à l'uranium. Faux car dans les autres pays on fonctionne bien souvent au charbon!! On va pas faire la liste on les connaît. La VE deviant donc très polluante si on fait un bilan dans ce sens!!Le choix de VE sera trés large mais le choix de l'énergie pas de tout!! J'ai pensé que j'étais dans un pays démocratique et je crains que ne soit plus le cas!!

fresco | 03 octobre 2009 à 18h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Le gouv et la main mise sur l'energie

on résout un problème de Co2 et on accentue un problème de déchets.
On tourne autour du pot C'est un problème d'énergie qu'il faut résoudre.
La baisse de la mobilité individuelle semble inenvisageable aux politiques.

jp-42 | 06 octobre 2009 à 14h03 Signaler un contenu inapproprié
croissance exponentielle et véhicules décarbonnés

Quel humour chez nos amis politiques, ils sont taquins, continuer de faire croire que nos ressources illimités nous permettent des croissances exponentielles et que l'électricité est une énergie sans carbone !
Un petit cours de rattrapage avec Messieurs Jancovici, Sidler ou Hulot leur ferait le plus grand bien.
Pour rappel la seule lubie des constructeurs automobiles c'est de vendre et surtout à l'étranger, et l'électricité n'étant déjà pas décarbonnée en france, à l'échelle mondiale on est en gros à 600-700 gCO2/kWh
Alors nous faire croire qu'une Kangoo avec des piles c'est une voiture propre, c'est nous prendre pour des imbéciles. Il faut s'adapter aux besoins et arrêter d'en inventer ...

chocard | 06 octobre 2009 à 16h58 Signaler un contenu inapproprié
2 millions de véhicules ''décarbonés'' en 2020

Nos amis écologistes qui souhaitent que tout avance plus vite, qui ont été les principaux instigateurs du passage au véhicule électrique, voudrait simplement que nous conduisions moins, que nous achetions moins de véhicules, que nous changions de style de vie , que nous consommions moins ...tout en préservant emplois et niveau de vie des "travailleurs" etc..etc... Il est vrai que lorsque l'on importe de l'électricité allemande, celle-ci est 10 fois plus carbonnée que la française. C'est donc une question effectivement de régulation. Attaquons nous à la régulation. Les allemands n'ont pas fait le choix du nucléaire..alors, il serait nécessaire qu'il s'attaquent à la décarbonisation de leur multiples centrales au charbon. Les verts allemands sont plutôt silencieux sur ce sujet car les 20% d'éolien ne suffiront jamais à résoudre le problème.
Enfin,je me réjouis de voir un jour Paris occupée par une majorité de voitures électriques, permettant à chacun de mieux respirer.J'ajouterais qu'une contribution pour accéder au centre de Paris avec un véhicule classique, comme cela se fait dans de nombreuses villes européennes, contribuera à réduire la circulation de Paris et augmentera le nombre de véhicules électriques autorisés à circuler.

Gottfried | 07 octobre 2009 à 11h39 Signaler un contenu inapproprié
Mobilités "durables" ...

Bonjour à tous,

je souhaite réagir face à cet article car ayant travaillé sur le sujet, je suis hors de moi quand je vois ce que propose l'État pour "améliorer" la situation. Certes, ils font des efforts pour essayer de modifier les émissions de carbone. Cependant, changer le moteur d'une voiture pour réduire la consommation d'énergie fossile, et l'émission de CO2 ne permet en aucun cas d'améliorer la situation face aux enjeux environnementaux ! Les moteurs électriques vont accroître de manière gigantesque la consommation d'électricité (qui est produite en grande partie par du nucléaire, et souvent importée). De plus, les batteries sont construites dans des matériaux dits fossiles, et avec des produits des plus néfastes.
Je pourrais vous citer de nombreuses autres conséquences sur l'économie et la santé des personnes, mais il me faudrait des pages entières pour cela !

N'hésitez pas à réagir face à mes remarques, et posez vous la question : "Qui suis-je, et qu'est-ce que je fais sur la Terre pour me permettre de décider de ce qui est bien ou non ?"

Mooglie | 08 octobre 2009 à 10h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Mobilités

Bonjour, je suis entièrement d'accord, une voiture électrique consomme peut-être moins de carbone durant son utilisation mais l'énergie grise dont elle a besoin est tellement importante que si l'on prend en compte tout le cycle de vie, la voiture électrique est plus polluante que nos voitures classiques... Même en dégagement de CO2. Innovant?

Ben | 08 octobre 2009 à 10h36 Signaler un contenu inapproprié
et le recyclage des batteries?

Je viens de lire un article d'environ 2000 mots traitant du développement massif des véhicules électriques, et pas une seule fois n'est mentionné la problématique du recyclage des batteries, objets lourds, produits de la chimie et potentiellement dangereux pour l'environnement. Je ne veux pas croire qu'on finance massivement des usines de fabrication sans financer, à l'autre bout de la chaîne, des usines de retraitement. A la base tout cela devait bien être fait dans une logique de développement durable??
une 'croissance exponentielle' n'augure rien de bon pour l'environnement (mais beaucoup de profits pour les constructeurs automobiles!).
Finalement rien ne change, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire.

alex | 08 octobre 2009 à 11h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:2 millions de véhicules ''décarbonés'' en 2...

Bonjour à tous, J'ai lu l'article, les réactions, les réponses et c'est à vous que j'ai décidé de répondre. Oui les mesures du gouvernement sont là pour relancer le marché de la bagnole dont les constructeurs qui se disent "créateurs d'automobiles" ne sont même pas capable d'innover, résultat, à Flins justement, 10x moins de véhicules produits à cause de la crise, enfin la récession, enfin la décroissance subite... Je partage tout à fait la position de la FNE. Il y certes à combattre les émissions de GES mais aussi la destruction des écosystèmes. La seule façon c'est de réduire nos consommations plutôt que de modifier leurs sources qui de toute façon puisent dans les ressources naturelles. Tout le monde ne peut pas se passer de voiture, certes mais combien habite en ville et en ont une, alors qu'aujourd'hui on peut largement s'en passer? J'ai vendu la mienne et je me sens libre! Cette action du gouvernement montre encore une fois la schizophrénie dans laquelle il se trouve; on ne peut pas préservé nos ressources naturelles et se réjouir de faire de la "croissance verte". Là maintenant, j'essaye d'imaginer comment mes enfants de 7 et 10 ans se déplaceront quand ils seront adultes, s'ils auront à regretter de ce que nous décidons aujourd'hui.

BeC | 08 octobre 2009 à 12h06 Signaler un contenu inapproprié
hybrides rechargeables

bonjour,
je suis antillais et je constate encore que les mesures environnementales du gouvernement ne sont pas adaptées à notre problématique locale avec un mix énergétique à 95% d'origine fossile certes qui s'améliore. aussi la voiture électrique est probablement la pire des solutions à envisager dans les régions ultra-périphériques.
la question que je pose quel est l'avantage des véhicules hybrides rechargeables?
je pense qu'effectivement la solution que les moteurs à air comprimé est une option à étudier de façon plus précise pour nous. en stockant la production renouvelable (soleil et vent) pour l'utiliser.
autre donnée, selon EDF, on ne pourra jamais et cela serait dangereux d'avoir plus de 30% d'électricité d'origine renouvelable de type photovoltaïque et éolien. le superbonus avec les 60g de co2 est il applicable pour les véhicules hybrides "normaux", c'est la seule solution que je considère envisageable aux antilles pour le moment.

freddo25 | 12 octobre 2009 à 03h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:et le recyclage des batteries?

Je suis entièrement d'accord avec ce commentaire : à quand la gestion GLOBALE des sujets environnementaux ?
La production de l'énergie, le transport de cette énergie, son utilisation et ses rejets, l'entretien et le recyclage des équipements... autant de questions à prendre en compte (et j'en oublie tellement)!
Sans oublier qu'on parle beaucoup du CO2 (ce qui est très bien, ne soyons tout de même pas négationnistes) mais quid des autres rejets : oxydes d'azote, monoxyde de carbone, particules,... ?

Manu | 12 octobre 2009 à 15h04 Signaler un contenu inapproprié
voiture a air comprimé

Cette voiture prête à être commercialisée ne trouve pourtant pas d'investisseur .
Le principe est d'utiliser l'électricité pour comprimer de l'air dans un réservoir type "avionique" donc sans aucun danger.L'air relâché,actionne les pistons du moteur,pour une autonomie de 150kms.Suffisant comme voiture "captive" en ville.
Pas de BATTERIE!!! le rêve.Quel lobby entrave cette solution de transport urbain à zéro pollution,qui pourrait s'ajouter aux autres systèmes ?

gerard | 26 octobre 2009 à 22h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:hybrides rechargeables

J'ai lu avec intérêt votre argumentaire et je ne comprend pas pourquoi edf soutient qu'il est dangereux de produire plus que 30% d'énergie renouvelable qui dans le cas des antilles pourrait servir à alimenter des usines de désalinisation d'eau de mer.Vous deviendriez ainsi autonome en production d'énergie, en eau potable et en véhicule à moteur à air comprimé qui peuvent se construire sur place,compte tenu de leur simplicité de mise en œuvre, idéal pour un territoire isolé. J'ai visité l'industriel et bureau de recherche qui se trouve à Carros à côté de Nice dans les alpes maritimes .C'est édifiant!

gerard | 28 octobre 2009 à 23h05 Signaler un contenu inapproprié

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