Dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi sur la transition énergétique, un amendement du groupe PRG (Parti radical de gauche) est venu renforcer les dispositions pour limiter l'éclairage public inutile dans les collectivités. Durant l'examen par la commission parlementaire spéciale du titre IV, le PRG avait en effet déjà proposé un bonus (une longueur de la voirie doublée) pour les collectivités qui réduisaient la lumière de leur éclairage public d'au moins 50%. En séance publique, un amendement PRG est venu ajouter un second niveau : il prévoit une nouvelle répartition de la seconde fraction de la dotation de solidarité rurale (1) (DSR) qui prendrait en compte pour 15% de son montant proportionnellement le nombre de points lumineux non éclairés pendant au moins cinq heures par nuit dans le domaine public.
Cette proposition adoptée a toutefois rencontré l'opposition de différents députés ainsi que de Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. "Cela reviendrait à imposer de nouvelles charges aux petites communes rurales, a-t-elle estimé. Il faut en appeler à la responsabilité des maires, mais les sanctionner en fonction de la durée d'éclairage de leur commune, c'est atteindre un summum de bureaucratie inacceptable".