Selon une étude conduite par l'éco-organisme Aliapur et rédigée en partenariat avec le cabinet expert Price Waterhouse Coopers, ''
le pneu usagé utilisé comme combustible présente un pouvoir calorifique élevé, très proche de celui du charbon et comparable à celui du coke de pétrole, ce qui permet de positionner le pneu parmi les principaux autres combustibles solides traditionnels –ces combustibles dits « nobles »''. Son utilisation permet, en outre, ''
de réduire les émissions de CO2 fossile puisque le pneu est constitué en grande partie du caoutchouc naturel issu de la culture de l'hévéa'', ajoute l'éco-organisme.
Cette étude, qui sort le pneu usagé de son statut de déchet et le transforme en combustible ''nobles'', donnerait la possibilité aux industries du ciment de réduire leur facture énergétique. Sachant que ce secteur est très sensible à ses émissions de CO2, qu'elles doivent déclarer chaque année et qui font l'objet d'un quota à ne pas dépasser, l'étude les a particulièrement intéressés. ''
Achevées en juillet 2009, ces recherches ont été présentées au Ministère de l'Environnement qui s'apprête à en faire un document de référence pour le calcul des émissions de CO2 en cimenterie'', souligne Aliapur dans son communiqué.
Article publié le 05 novembre 2009