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Actu-Environnement

Les pays africains s'organisent pour se prémunir des marées noires et créer des aires marines protégées

Pour protéger les écosystèmes côtiers de l'Ouest, de l'Est et du centre de l'Afrique de la pollution, de la surpêche, des plongées, de l'exploration des fonds marins et d'autres activités, la Convention d'Abidjan (1) , administrée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a été adoptée en 1981.

Début avril, une nouvelle orientation a été ajoutée aux travaux de la Convention : réduire les risques de marées noires liés notamment à l'augmentation de l'exploration off-shore dans ces zones. Lors de la 9ème réunion des parties à la Convention d'Abidjan au Ghana, les gouvernements de 19 des 22 pays africains qui bordent les côtes orientales, centrales et australes de l'océan Atlantique ont convenu de créer un Plan d'intervention d'urgence et un centre régional pour la coopération en cas de déversements d'hydrocarbures (ou d'autres urgences de ce type).

''Un incident comme celui de la tragédie qui s'est produite sur la plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique pourrait également avoir lieu dans cette région. Pour cette raison, il est temps de renforcer la préparation et les mesures de réponse existantes entre les parties'', a expliqué Abou Bamba, le secrétaire de la Convention d'Abidjan au PNUE.

Les parties se sont également engagées à renforcer les capacités nationales en matière d'exploitation de pétrole et de gaz pour améliorer la gestion du secteur, à adopter des politiques nationales appropriées, et à mener des études stratégiques d'impact environnemental et social. Elles devront notamment adopter une législation pour traiter de la responsabilité, de l'indemnisation, de la sécurité et des autres questions liées à l'exploitation de plates-formes offshore.

La conférence des parties au Ghana a également permis de travailler sur l'érosion côtière et les zones marines protégées. Un protocole d'aires marines protégées devrait être élaboré prochainement pour aider les parties à appliquer correctement la Convention, qui leur impose de prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir, réduire, combattre et contrôler l'érosion côtière et protéger les écosystèmes via des parcs et réserves marins. ''Ces objectifs s'alignent avec les objectifs de la Convention sur la diversité biologique, à laquelle toutes les parties à la Convention d'Abidjan ont adhéré'', indique le communiqué.

1. Consulter le site Internet de la Convention d'Abidjan
http://www.unep.org/abidjanconvention/

Réactions1 réaction à cet article

Enfin, une législation en vue pour prévenir des catastrophes du genre "marée noire" sur les côtes africaines. L'afrique de l'ouest dont je suis originaire ne résisterai pas à un tel choc. Les zones côtières comme partout ailleurs dans le monde sont les plus densément peuplées et l'exploitation des ressources naturelles qu'elles offrent, constitue l'une des principales activités des populations (pêche, cueillette, exploitation des mangroves, aménagements hotelliers etc.)
l'harmonisation des politiques de gestion de l'environnement est donc fort appréciée. Il faut sauvegarder et préserver ces écosystèmes littoraux. En Afrique de l'Ouest il existe déjà un cadre de concertation des aires marines protégées qui se sont organisées en réseau ( la RAMPAO). Cet exemple, je le pense pourrait être reproduit à l'échelle continentale.
voilà !

typha domingensis | 28 avril 2011 à 20h41 Signaler un contenu inapproprié

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