Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le PNUE veut encourager les humanitaires à mieux intégrer l'environnement

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
La Journée mondiale de l'aide humanitaire est célébrée pour cette deuxième année consécutive ce jeudi 19 août par l'ONU. Cette journée est l'occasion de rendre hommage aux travailleurs humanitaires. Des milliers d'hommes et de femmes qui sont sur le terrain pour sauver des vies, au péril de la leur, confrontées à des situations d'urgence dues à des conflits, des catastrophes naturelles ou autres crises.

Mais en dépit de ce ''rôle essentiel'', les actions humanitaires peuvent entraîner des dommages à l'environnement, ''qui n'est pas souvent une priorité'', a souligné le Programme des Nations Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dès lors qu'il est d'assurer la survie des populations.

''Chaque minute compte en situation d'urgence et toutes les ressources, au premier rang desquelles le personnel, doivent être utilisées à bon escient, le plus rationnellement possible et en assurant au maximum la sécurité. Cela fait aussi partie de l'impératif humanitaire que nous partageons tous et que nous rappelons aujourd'hui'', a indiqué l'Organisation mondiale de la Santé, à l'occasion de la Journée.

De son côté, le PNUE a mis en ligne ce 19 août un centre d'informations visant ''à stimuler les efforts des acteurs humanitaires'' afin d'intégrer des outils et solutions plus respectueuses de l'environnement local dans leur opérations d'urgences, programmes d'aide sur le long terme, ou dans le cadre de déplacement de populations.

''Des actions comme l'abattage des arbres pour fournir un abri et du bois de chauffage et une gestion inadéquate des déchets médicaux peuvent influer sur le succès ou l'échec d'opérations humanitaires ou de secours'', a prévenu l'agence onusienne. ''Une pression anormale sur les ressources naturelles ou les moyens de subsistance pendant une crise peut avoir des répercussions à moyen et long terme sur les populations secourues''. Dans l'est de la République démocratique du Congo, la taille et la densité des camps installés pour les réfugiés et les populations déplacées ont conduit ''à une dégradation sévère des populations d'animaux sauvages, arbres et autres ressources naturelles dans certaines régions'', a déploré le PNUE. Tout comme après le séisme dévastateur en Haïti, en janvier dernier, la distribution alimentaire d'urgence a entraîné ''une forte augmentation des déchets solides et liquides, principalement en raison de l'emballage''. En outre, la distribution de produits alimentaires bruts a augmenté le recours en charbon de bois, alors que les forêts couvrent seulement 2 à 4% de l'île, ajoute l'organisation.

''Réaliser des opérations d'urgence plus respectueuses de l'environnement, c'est veiller à protéger à la fois de l'homme et de la nature en réponse à une catastrophe ou un conflit'', a souligné le PNUE.

Réactions1 réaction à cet article

encouragement des humanitaires à mieux intégrer l

bonjour!
nous considérons qu'il s'agit là d'une initiative très intéressante, mais nous n'avons pas relvé le comment faire partie ?

DAOUD Alger | 26 août 2010 à 09h13 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager