Le partenariat régional établi par cette Convention aidera à la gestion durable des ressources naturelles et des ressources liées de la mer Caspienne, qui ont une grande importance économique, avait déclaré Achim Steiner, Secrétaire général adjoint et Directeur exécutif du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) le 17 mai dans un communiqué. Aux termes de cette Convention, entrée en vigueur au mois d'août, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, la Fédération de Russie et le Turkménistan vont collaborer pour contrer la crise environnementale dans la zone causée par la destruction de l'habitat, la pollution industrielle et la surexploitation des ressources naturelles, en particulier des poissons.
La mer Caspienne, légèrement salée et d'une superficie de 370.886 kilomètres carré, est la plus grande des masses d'eau enclavée du monde. Elle est toutefois polluée par les émissions industrielles, les déchets radioactifs, toxiques et agricoles, les eaux usées et les fuites de pétrole des nombreux pipelines qui la traversent. Riche en biodiversité avec au moins 400 espèces endémiques, elle est aujourd'hui menacée en raison d'une surexploitation particulièrement grave de ses ressources : l'esturgeon qui fournit le caviar en est l'exemple. La Conférence de Bakou définit les obligations spécifiques et détaillées relativement à la conservation de la biodiversité, l'évaluation des conséquences environnementales des activités humaines et les accidents de pollution liée notamment au pétrole. Le but de cette Conférence était de permettre une adoption de ces textes avant la prochaine Conférence qui aura lieu en 2008 en Iran. Une proposition de ce pays sur un protocole concernant la pêche et l'adoption d'un programme d'un an sera également étudiée.
Article publié le 31 mai 2007