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Actu-Environnement

Comment certaines applis « ubérisent » le tri des déchets ?

Depuis quelques années, des applications qui récompensent le tri de nos déchets fleurissent sur nos smartphones. Philippe Collet, journaliste chargé du dossier pour Actu-Environnement Le Mensuel, examine cette évolution.

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Le tri des déchets n'est plus uniquement encouragé, il est récompensé. Des applications mobiles comme WeTri ou Geev démocratisent de nouvelles formes de gratification, en partenariat avec des enseignes commerciales qui misent sur la collecte de nos vieux objets. Elles offrent par exemple aux consommateurs une ristourne en échange d'un effort de tri citoyen.

D'après Philippe Collet, journaliste spécialisé d'Actu-Environnement, tous les acteurs du secteur des déchets scrutent de très près l'émergence de ce nouveau modèle économique. S'il améliore la qualité du tri des déchets, il peut également détourner une partie de sa « valeur » au détriment des collectivités ou des professionnels censés en bénéficier.

Pour explorer le sujet en profondeur

Le système de la « reverse vending machine » (RVM) est repris et réinterprété au format numérique par des applications comme WeTri, Cliink mais également Redonner. Tandis qu'une appli comme Geev évite aux enseignes la reprise de vieilleries, en passant par le don entre particuliers.

Le nouveau modèle de tri gratifié par le citoyen-consommateur constitue autant un avantage qu'un inconvénient pour les acteurs de la collecte et du tri des déchets. Les collectivités (qui ramassent et trient ces déchets) et les éco-organismes (qui en disposent ensuite pour les recycler) l'observent du coin de l'œil.

Aux dernières nouvelles

Notre geste de tri est encadré par des règles explicitées par l'Info-tri et le logo Triman. Tel qu'il est en France, l'affichage physique de ces logos (qui confirment qu'un objet peut être recyclé) n'est pas conforme avec la réglementation européenne. La Commission européenne donne deux mois à la France pour s'en justifier.

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