En effet, les nouvelles espèces décrites par les taxinomistes de l'IRD sont des animaux microscopiques mesurant moins d'un demimillimètre de long. Ces minuscules vers parasites appartiennent tous à la classe des monogènes. Ils vivent sur les branchies des poissons marins où ils trouvent à la fois refuge et nourriture, explique l'Institut.
Cette diversité parasitaire contraste avec les quatre espèces de monogènes trouvées sur le mérou de méditerranée, indique l'IRD. Elle vient par ailleurs d'être confirmée chez la mère loche, une autre espèce de mérou de récif corallien qui tient également une place importante dans l'aquaculture du Sud-est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Philippines…). Ces travaux récents ont permis d'identifier onze espèces de monogènes spécifiques à ce poisson. Si cette biodiversité parasitaire se retrouve chez tous les poissons coralliens, des dizaines de milliers d'espèces de parasites restent encore à découvrir, précise l'IRD.
Article publié le 31 juillet 2007