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[Pollutec] L'Ademe identifie sept solutions pour réduire les déchets en Méditerranée

Déchets  |    |  F. Gouty

Chaque été, la pollution marine, issue de déchets plastiques, augmente de 40 % en mer Méditerranée. Première zone touristique mondiale, cette dernière accumule déjà 27 millions de tonnes de déchets chaque année, dont seulement un tiers est recyclé. Dans cette optique, l'Agence de la Transition écologique (Ademe) a présenté, ce mardi 12 octobre lors de l'ouverture du salon Pollutec 2021, à Lyon, les résultats d'une étude consacrée à l'identification de solutions « duplicables » pour combattre ce fléau.

Cette étude a été conduite par le cabinet Yes We Green entre novembre 2020 et août 2021, par le biais d'un outil web collaboratif – avec des experts de l'Ademe en tourisme durable, des déchets et des territoires concernés – de recensement des solutions possibles en Méditerranée française, mais aussi internationale. Des 113 solutions identifiées (et archivées sur la plateforme), seulement sept ont été retenues comme potentiellement adaptables dans tout le bassin méditerranéen.

Parmi les solutions sélectionnées, l'Ademe a retenu, côté français : la création d'une certification Afnor d'excellence environnementale « Ports propres », imaginée par le syndicat Upaca (Note : Union des ports de plaisance Provence-Alpes-Côte d'Azur et Monaco), le kit de prévention, destiné aux commerces de collectivités, de l'association Zéro Waste France ainsi que la plateforme « Pack Zéro Emballage » développée par la Région Occitanie pour informer et accompagner les porteurs de projets de la filière des déchets plastiques en Méditerranée. À propos de ce dernier projet, Karine Niego, directrice du cabinet d'études Yes We Green, commente : « ce qui est intéressant dans ce projet, c'est la notion de création de filière. »

L'étude de l'Ademe a également recensé des projets internationaux, comme la charte d'engagement destinée aux établissements de tourisme « Global Tourism Plastic Initiative » du Programme des Nations unies pour l'environnement (Unep) et de l'Organisation mondiale du tourisme. Le projet tunisien Ecomel, quant à lui, forme des guides dans la baie de Melloula pour les sensibiliser aux activités écotouristiques locales.

En outre, Roy Abijaoude, président de l'Association des développeurs libanais, porte une initiative de boîtes de stockage de filets en nylon déchirés pour inciter les pêcheurs à ne pas les jeter dans la mer ou sur le rivage. Au salon Pollutec, il annonce que son initiative a déjà permis de récolter quatre tonnes de filets de pêche (sur un objectif de 120 tonnes, à terme) dans les ports libanais. Enfin, parmi les actions les plus concrètes, l'ONG Eco-union, basée à Barcelone, rapporte que son projet « Zero Beach », étiquetant trois plages en « zone sans cigarettes », a déjà réduit les déchets de cigarettes de 27 % à 80 % en fonction des plages ciblées depuis 2019. Une telle opération de sensibilisation et de collecte « est possible, même en saison touristique », affirme Jérémy Fosse, président d'Eco-union.

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