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Actu-Environnement

Pollution de l'air en Île-de-France : la baisse se poursuit

Risques  |    |  F. Bénard

Airparif publie, ce jeudi 13 avril, son bilan régional (1) de la qualité de l'air pour l'année 2022 : la pollution de l'air continue de diminuer en Île-de-France.

La pollution au dioxyde d'azote et aux particules fines est en effet en baisse, « dans la continuité de la tendance nette constatée sur les vingt dernières années ». Une amélioration qui s'explique par la conjoncture de plusieurs facteurs : l'efficacité des réglementations ; des « conditions météorologiques globalement favorables à la dispersion de la pollution de l'air » ; et une baisse de l'utilisation du chauffage – et donc des émissions – en raison des températures clémentes de cet hiver. « Le nombre de jours d'épisodes de pollution enregistré en 2022 est d'ailleurs le plus faible de l'historique, avec dix jours », relève Airparif, qui recommande d'intégrer les particules fines PM2,5 à cette procédure, de même que le Conseil national de l'air et l'Anses.

Concernant les particules fines PM10, plus aucun Francilien n'est exposé à un air dépassant la valeur limite réglementaire, alors qu'ils étaient 1 000 en 2021. En revanche, 40 000 d'entre eux sont encore exposés à des concentrations supérieures à la valeur limite pour le dioxyde d'azote, soit 40 mg/m3. Ce nombre est toutefois en baisse : ils étaient 60 000 en 2021. Cette pollution est concentrée le long des principaux axes de circulation du Grand-Paris.

Pour l'ozone de basse altitude, le constat est le même que l'an passé, soit une augmentation de sa concentration. « La situation continue de se dégrader avec un nombre de jours de dépassement de l'objectif de qualité en augmentation », indique Airparif. Une hausse qui est « constatée dans l'ensemble de l'hémisphère Nord » et « est en partie due au réchauffement climatique ».

Si les seuils réglementaires français et européens sont respectés pour la plupart des polluants cités, ceux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus bas, ne le sont pas, déplore Airparif. En tenant compte de ces valeurs, ce sont les 12 millions de Franciliens qui étaient exposés, en 2022, à des concentrations en particules fines et en ozone de basse altitude trop élevées, et presque autant (11,5 millions) pour le dioxyde d'azote. La Commission européenne proposait, en octobre dernier, de réviser la directive européenne en se rapprochant des recommandations de l'OMS.

1. lien vers le bilan 2022
https://www.airparif.fr/sites/default/files/pdf/BilanQA_IDF_2022.pdf

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