Selon l'agence de presse officielle chinoise Xinhua, la ville de Pékin a décidé de réduire le nombre de plaques d'immatriculation délivrées chaque année et ce, dès 2014, pour lutter contre la pollution de l'air et les congestions. Alors que le plafond est actuellement fixé à 240.000 nouvelles immatriculations par an (un système de loterie a été mis en place en 2011), un nouveau seuil sera fixé en novembre. L'objectif est de limiter le nombre de véhicules à six millions en 2017. Selon Xinhua, Pékin en comptait déjà 5,2 millions fin 2012.
Récemment, le ministre chinois de l'Environnement (1) Zhou Shengxian a reconnu que le pays "souffre d'un grave problème de pollution atmosphérique et [que] ses émissions polluantes dépassent largement les capacités (d'absorption) de la nature. 70% des villes ne respectent pas les normes de qualité de l'air et il y a urgence à agir".