Jeudi 17 septembre, parallèlement à la publication de la réglementation encadrant la création des zones à faibles émissions mobilité (ZFEM ou ZFE-m) dans les territoires en infraction avec la règlementation relative à la qualité de l'air, les ministères de la Transition écologique et des Transports ont annoncé la mise en œuvre de dix nouvelles ZFEM d'ici 2021. Les ZFEM prennent le relai des zones à circulation restreinte (ZCR) et des zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa).
Les sept collectivités territoriales qui vont mettre en place des limitations de la circulation des véhicules les plus polluants sur leur territoire sont la Métropole d'Aix-Marseille-Provence, la Métropole Nice-Côte d'Azur, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, Toulouse Métropole, Montpellier-Méditerranée Métropole, l'Eurométropole de Strasbourg et la Métropole Rouen-Normandie. Elles s'ajouteront aux quatre collectivités qui disposent déjà d'une ZFEM : la Métropole de Lyon, Grenoble-Alpes-Métropole, la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris.
Concrétiser les engagements pris en 2018
Ces métropoles figuraient parmi les quinze qui, en octobre 2018, s'étaient déjà engagées à instaurer une zone à faibles émissions sur leur territoire d'ici fin 2020. Les pouvoirs publics « encouragent [celles qui ne figurent pas dans liste présentée hier] à poursuivre leurs travaux et d'autres collectivités à les rejoindre ».
Les pouvoirs publics rappellent que « le trafic routier est responsable de 57 % des émissions d'oxydes d'azote (NOx) et d'une part significative des émissions directes de particules fines ». En octobre 2019, la France a été condamnée pour non-respect de la règlementation européenne encadrant la pollution aux NOx.