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Actu-Environnement

La pollution atmosphérique augmente le risque de cancer du sein

Risques  |    |  R. Boughriet

Des chercheurs de l'Inserm (1) , du CNRS, et de l'Université Grenoble Alpes ont identifié un lien entre le dioxyde d'azote (NO2), polluant atmosphérique, et la survenue de cancer du sein dans des études réalisées chez des femmes en Amérique du Nord et en Europe. Les résultats de leurs travaux ont été publiés le 26 mai dans la revue Environmental Health Perspectives (2) .

Les chercheurs ont analysé les trois principaux polluants atmosphériques : le dioxyde d'azote et les particules fines de diamètre inférieur à 10 microns (PM 10) et inférieur à 2,5 microns (PM 2,5). « C'est pour le dioxyde d'azote que la synthèse des études était le plus nettement en faveur d'un effet néfaste sur la survenue de cancer du sein », explique l'Inserm. Le dioxyde d'azote est principalement émis par des processus de combustion des combustibles fossiles, tels que ceux des moteurs thermiques des véhicules et du chauffage urbain.

L'étude a permis d'identifier pour les PM 10, PM 2,5 et le NO2 « respectivement 27, 32 et 36 associations en lien avec la survenue de cancer du sein, toutes rapportées chez des femmes en Amérique du Nord et en Europe ». Les chercheurs estiment qu'environ 1 700 cas de cancer du sein, soit environ 3 % des cas survenant annuellement en France pourraient être attribués à cette exposition et aux autres polluants associés au dioxyde d'azote. « Le coût économique associé, cumulant coûts tangibles (ceux liés aux traitements) et intangibles (ceux liés aux décès, à la perte de qualité de vie et à la souffrance des patients) est de l'ordre de 600 millions à un milliard d'euros par an », évaluent les scientifiques.

Pour les particules fines, « le niveau de preuve était moins élevé, sans qu'il soit possible d'exclure un effet néfaste », ajoutent les chercheurs.

1. Institut national de la santé et de la recherche médicale2. Consulter l'étude des chercheurs
https://ehp.niehs.nih.gov/doi/full/10.1289/EHP8419

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