Les autorités environnementales chinoises hésiteraient, pour des motifs économiques, à introduire de nouvelles normes plus strictes concernant les émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de mercure des centrales thermiques, rapporte Xinhua l'agence de presse chinoise.
Les nouvelles normes envisagées prévoyaient en particulier que le plafond des émissions de NOx soit abaissé de moitié pour atteindre 100 mg par m3 pour les centrales thermiques dotées ou conçues pour être munies d'installations de dénitrification.
Cependant, "les autorités environnementales ont annoncé que le pays pourrait rencontrer des difficultés à imposer une limite de plafonnement aux émissions d'oxydes d'azote au deuxième semestre de l'année", indique Xihuna qui explique que la raison de ce report serait la dégradation de la situation financière des électriciens chinois.
En effet, les cinq plus grands producteurs électriques chinois ont enregistré une perte de 18,1 milliards de yuans (près de 2 milliards d'euros) lors du premier semestre 2011, soit un bond de 11,3 milliards de yuans (environ 1,25 milliard d'euros) par rapport à l'année précédente. Or le gouvernement n'envisage pas d'augmenter les prix de l'électricité pour compenser les investissements nécessaires au respect de la nouvelle norme.